Marine Le Pen, première candidate déclarée (et depuis longtemps) à la course à l’Élysée, vient de faire sa rentrée à Brachay (Haute-Marne) devant quelques centaines de milliers de téléspectateurs et un petit millier de fidèles réunis devant une tribune d’où la flamme du Front national était notoirement absente.
Une rentrée qui lui a permis d’évoquer, pendant quarante-cinq minutes, les thèmes qu’elle développera tout au long de sa campagne, et surtout de se présenter comme une Présidente tout à fait convenable. Elle veut apparaître comme une candidate à un siège sur lequel elle se sentira à l’aise pour relancer la France là où quarante ans de présidence médiocre l’ont laissée.
Quarante-cinq minutes pour convaincre alors que, si certains sondages selon Le Monde ne montrent aucune amélioration la fixant entre 25 et 30 %, celui d’i>Télé-Huffington Post vient de lui attribuer la première place de la préférence des Français, avec 24 %, à trois points devant Alain Juppé.