Bernard Plouvier
L’année 2017 s’annonce grandiose… dans la nullité ! Quels que soient les candidats désignés de la droite molle et de la droite dite « dure », un honnête Européen de souche ne peut guère espérer d’heureuse surprise.
Idem d’ailleurs du côté de la pseudo-gauche friquée. Comment pourrait-on en attendre de ce bord ? Puisque les chefs socialistes et du soi-disant « Parti de gauche » sont des millionnaires en euros, tout juste capables de promettre la lune : augmenter les dépenses publiques et, parallèlement, réduire les impôts… ce qui rappelle les contorsions verbales d’un certain Tsipras en Grèce, officiellement ex-communiste, en pratique tout dévoué à la finance internationale.
À dire vrai, tous nos beaux candidats font la révérence aux merveilleuses notions d’économie globale – qui détruit l’industrie et l’agriculture européennes et crée un chômage de masse – et de mondialisation de la vie politique – ce qui implique de suivre les yeux fermés les dirigeants fous furieux de Washington et de New-York dans leurs entreprises guerrières et d’accueillir toujours plus d’immigrés-réfugiés d’origine extra-européenne… avec la bénédiction pontificale.
On discute, entre sages candidats, des conditions dans lesquelles on pourrait, éventuellement et à très-très long terme, aménager l’Union Européenne dans un sens qui soit plus favorable aux travailleurs et aux entrepreneurs européens, voire envisager l’ombre d’une velléité de quitter l’euro et ses contraintes. On ergote sur les minimes difficultés nées de l’islam en Europe occidentale et scandinave. Bref, on refait – mais sur un mode ultra-mineur - la campagne électorale britannique du brexit.
Et les brillants commentateurs des media conventionnels d’avoir des vapeurs, voire même de se pâmer parce que tel candidat ultra-hyper-engagé envisage la possibilité, au moins théorique – sinon virtuelle –, de réexpédier à l’envoyeur tel uléma enragé ou tel complice de terroriste islamiste, ou encore promet d’agiter un doigt - le petit - devant la face molle et inexpressive des tyranneaux de Bruxelles « pour défendre les intérêts de la France »… on connaît les trémolos d’indignation des brillants journalistes lorsqu’ils sont confrontés à une situation risquant d’amoindrir les revenus de leurs maîtres et, par ricochet, leurs émoluments.
Aucun candidat, même la Dame du nouveau centre-droit, dite droite tellement dure qu’elle en serait extrême (ce qui fait hurler de rire qui a soutenu son père autrefois), n’ose envisager le retour des millions d’immigrés extra-européens dans leurs continents d’origine. Puisqu’après tout, la France est riche de 5 millions de chômeurs, on ne voit guère de nécessité d’importer des « travailleurs », mais l’on en voit beaucoup de réexporter les indésirables.
Aucun, même la Dame ci-dessus évoquée, n’ose proclamer cette évidence historique, géographique et sociale : la France étant située en Europe, continent d’origine de la race blanche, ne devrait être peuplée, en toute logique, que de Blancs… ce qui ne signifie pas que l’on rejette les diplomates, touristes, affairistes, étudiants et stagiaires extra-européens, mais on ne les accepte que pour une durée de séjour limitée.
Autrement dit, après la comédie électorale des présidentielles et des législatives – où seront élus de gentils toutous des vrais maîtres du monde -, si l’on veut réellement résoudre les multiples problèmes auxquels les vrais Français sont confrontés, il faudra faire la Révolution.
Le mot implique destruction, reconstruction et remise au goût du jour d’anciens usages. Il est évident qu’il faut nettoyer le pays de la racaille politicienne, corrompue et parfois crapuleuse (les exemples ne manquent pas), qu’il faut enrichir l’Afrique et les Antilles, le Moyen et le Proche-Orients par le retour au pays des merveilles immigrées. Les islamistes en terre de charî’a et les Africains en Afrique, ce sont deux slogans inattaquables aux plans éthique, logique et géographique. Il est non moins évident qu’il faut rompre l’allégeance de la France (et d’une manière générale de l’Europe) aux requins d’affaires des multinationales.
Enfin, dans notre continent exclusivement peuplé d’Européens de souche, il faudra mettre en place un régime populiste, soit un type de gouvernement où le travail est honoré, rétribué à sa juste valeur, où la paresse mène à la mort par inanition, où les assassins sont exécutés, où les voleurs doivent travailler pour rembourser ce qu’ils ont dérobé… en bref, le retour à un grand classique de la réflexion politique européenne : « À chacun selon son dû ».
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