Dans son « négationnisme » insensé pour tout ce qui touche aux dangers de l'Islam, Juppé vient de franchir un pas de plus - encore un ! - dans l'angélisme coupable et suicidaire : «...qui veut faire l'ange fait la bête », disait Pascal, et c'est tout à fait ce qui arrive à notre Alain bordelais. Ainsi, selon lui, en nommant le terrorisme islamiste et en l'attaquant (mais, c'est lui qui nous attaque, nous égorge, nous fonce dessus en camion, nous fusille aux terrasses des cafés...) on mènerait une politique qui conduit à « la guerre civile » ! Il devrait, avant de parler de ce sujet relire Camus, et son « Mal nommer un objet, c'est ajouter au malheur de ce monde ».
Or, si guerre il devait y avoir, ce ne serait pas une guerre civile (c'est-à-dire une guerre interne au peuple français), mais une guerre de Libération nationale, menée par les Français pour libérer la France de ces populations importées par le Système, qui ne veulent pas s'intégrer ni s'assimiler, mais nous intégrer et nous assimiler à « leur » Islam , dont nous ne voulons pas.
Notre confrère Peroncel-Hugoz l'avait déjà fait remarquer, dans son commentaire du 5 mai 2016, posté sur Lafautearousseau :
« UNE GUERRE CIVILE SE JOUE PAR DEFINITION ENTRE 2 PARTIES D'UN MEME PEUPLE, PAR EXEMPLE EN ESPAGNE JADIS OU EN SYRIE DE NOS JOURS. EN FRANCE IL EST A CRAINDRE QUE CE SOIT UNE GUERRE FRANCO-ETRANGERE SUR NOTRE SOL ENTRE INDIGENES ET ALLOGENES INSTALLES DANS LA PLACE. C'EST CE QUI SE PASSA AU LIBAN EN 1975-90 LORS DE LA GUERRE DITE A TORT CIVILE CAR ELLE FUT LIBANO-PALESTINIENNE OU SI ON PREFERE MARONITO-ISLAMIQUE . Je le sais, j'y étais ... »
Précision : Camus n'a pas écrit la fameuse phrase sans cesse citée, mais déformée : « Mal nommer les choses, c'est ajouter au malheur du monde». Dans L'homme révolté, il a écrit : « La logique du révolté est... de s'efforcer au langage clair pour ne pas épaissir le mensonge universel. » Et, dans un essai de 1944, paru dans Poésie 44, (Sur une philosophie de l'expression), il précisait : « Mal nommer un objet, c'est ajouter au malheur de ce monde ».
Pour Camus, bien sûr, « un objet » ce n'est pas « les choses »; c'est un objet philosophique, le réel, ici et maintenant, ce qui tombe sous notre observation, tout ce qui est appréhendable par chacun de nous.