Quand Manuel Valls quitte la mairie, les caisses sont vides. Sa capacité d'autofinancement nette de remboursement a toujours été négative depuis 2001 et entre 2007 et 2012 l'endettement de la ville a progressé de 70%. Entre 2001 et 2012, la pression fiscale sur les ménages de la commune a explosé de 45, 7% et le montant moyen de l'impôt pris sur les foyers imposables frôle aujourd'hui les 2 100 euros annuels (ce qui fait partie des impôts les plus élevés de France pour des villes de taille comparable). Depuis 2007, l'ardoise de la dette de la mairie a pris 40%. Alors que dans une ville de 50 000 habitants, seul le directeur général des services est censé disposer d'une voiture de fonction, la commune a mis 26 véhicules de service. C'est en tout cas ce que notait la Cour des comptes en 2006. En faisant passer les chargés de mission (jusqu'à 50). Les dépenses en personnel ont représenté 791 euros par habitant (soit 50 euros de plus que dans ce type de ville), le recours à des prestataires extérieurs (416 euros par habitant, soit 55% de plus que la moyenne).
Emmanuel Ratier, Le vrai visage de Manuel Valls