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L’Europe est une prison dont on ne sort pas sans en payer le prix

De quel endroit ne peut-on sortir sans en payer le prix ? Demandez à un Tchèque ou à un Polonais, il vous répondra, ils ont déjà vécu ça.

« Si je commence à faire des concessions sur la liberté de circulation, alors un autre État membre, demain, viendra dire « Moi aussi, je ne veux pas autant de travailleurs bulgares et roumains », et puis un deuxième, et puis un troisième, cette fois un pilier de la construction européenne, et nous fermerons tous nos frontières et il n’y aura plus d’Europe. »

Cette phrase prononcée le week-end dernier par Angela Merkel à l’adresse de Theresa May mérite notre attention.

L’emploi du « Je » indique clairement que c’est la chancelière allemande qui, désormais, est à la baguette, c’est clair et net. Était-ce prévu dans les traités ? Avons-nous voté pour ça ? Bien évidemment non. Comme il est loin, le temps où Mitterrand et Helmut Kohl marchaient main dans la main. Premier enseignement, donc : aujourd’hui, le couple franco-allemand n’existe plus, c’est pour la France un échec terrible.

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