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La République

Maurras n’a jamais parlé positivement de la démocratie mais il en va parfois autrement du terme de « république ». Pour des raisons d’ailleurs très diverses : tantôt il s’agit de rappeler que la monarchie n’est pas forcément le régime adapté à tous les peuples et à tous les climats, tantôt de désigner les corps intermédiaires que sa doctrine entend restaurer (les « républiques sous le roi ») ou encore de faire référence à un sens ancien du mot « républicain », qui put désigner sous l’Ancien régime, les « politiques », autrement dit ceux qui avaient le souci de la bonne marche du royaume.

Mais ces occurrences flatteuses sont rares. Pour Maurras la République c’est avant tout, en France (il faut toujours le préciser), la « machine à mal faire ». Un régime faible là où il devrait être fort (défense, diplomatie, sécurité, justice) et fort là où il devrait être faible ou absent (administration du quotidien des citoyens, éducation, endoctrinement idéologique) ; un régime condamné à l’inefficacité par la faiblesse du parlementarisme, l’instabilité, le manque de durée (pour capitaliser l’expérience comme pour prévoir l’avenir) et incapable de réformer par peur de déplaire à l’opinion et de perdre l’élection. Ce dernier défaut que la constitution de la Vème République tendait à atténuer retrouve aujourd’hui une actualité criante avec l’instauration du quinquennat.[.....]

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http://www.actionfrancaise.net/craf/?La-Republique

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