Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Mixité sociale : Najat Vallaud-Belkacem lance une nouvelle opération pour imposer la diversité dans les collèges

Pour faire bouger les lignes sans créer de barricades, l’Education nationale s’est lancée depuis un an dans une politique des petits pas, faite d’expérimentations ultra-localisées. Alors que 25 projets de « déghettoïsation » sont en cours actuellement, non sans protestations pour les quartiers concernés dans le nord de Paris, Najat Vallaud-Belkacem devrait annoncer mardi le lancement de 57 nouvelles expérimentations, portant le nombre de sites pilotes à 82, dans 46 départements.

On est loin de la réforme de fond qui changerait le paysage visiblement et durablement : la ministre en sera restée au stade des expérimentations, qui fournissent certes des espoirs, mais sans changer les statistiques nationales. Actuellement, 1 élève sur 10 étudie dans un collège ghetto, avec plus de 65 % d’enfants d’ouvriers, de chômeurs ou d’inactifs. « L’idée n’est pas de faire la révolution, mais d’enclencher une dynamique », fait-on valoir dans l’entourage de la ministre.

A chaque fois, « trois leviers » ont été actionnés, ensemble ou séparément : changer la sectorisation de l’établissement pour y faire se rencontrer des populations plus variées, créer une offre pédagogique séduisante, comme des classes internationales, ou, enfin, constituer des secteurs « multicollèges ». Dans ce cas, c’est l’administration qui répartit les élèves entre deux établissements voisins, de manière à équilibrer les populations entre les deux sites.

Lire la suite

Les commentaires sont fermés.