(NOVOpress avec le bulletin de réinformation de Radio Courtoisie) : « Européens, transmettre ou disparaître » : tel est le thème du colloque annuel de l’Institut Iliade pour la longue mémoire européenne qui se tiendra le samedi 18 mars 2017 à la Maison de la chimie à Paris, de 10 h à 18 h 30. Derrière le thème annoncé se trouve le « grand effacement » de notre culture, de notre civilisation, de nos valeurs, que certains tentent d’ailleurs de mettre en place ouvertement. Ce qui se joue donc c’est la nécessité pour les Français et les Européens de renouer avec le fil de leur tradition, que Dominique Venner définissait, « comme ce qui persévère et traverse le temps, ce qui reste immuable et qui toujours peut renaître en dépit des contours mouvants, des signes de reflux et de déclin ».
La journée sera divisée en deux séquences. La matinée (10h-12h30) dressera le cadre de l’analyse, et plus particulièrement la crise de la transmission. Après une introduction de Grégoire Gambier et une mise en perspective proposée par Philippe Conrad, président de l’Institut Iliade (« L’Héritage européen, le connaître, le transmettre »), François Bousquet abordera « les origines du désastre : l’idéologie de la déconstruction », avant une table ronde consacrée à l’impasse de l’école républicaine, réunissant autour de Charlotte d’Ornellas, le délégué général de SOS Education Jean-Paul Mongin (« L’Education nationale : un outil idéologique »), Françoise Candelier, institutrice et créatrice d’une école hors contrat (« Les écoles hors contrat, lieux de résistance et de transmission »), l’enseignant et essayiste Jean-François Chemain (« L’Education nationale au miroir de l’éducation antique »). Cette matinée se conclura sur une évocation stimulante, issue de l’histoire : « Aristote au Mont Saint-Michel, comment la tradition grecque s’est transmise au Moyen Age ? ».
L’après-midi (14h-18h30) explorera les différentes voies possibles du ressourcement. Interviendront ainsi Philippe Christèle (« Révéler et transmettre les valeurs du chef : éloge incongru de l’entreprise »), Christopher Gérard (« Paideia : la transmission comme acte révolutionnaire »), Jean-François Gautier (« La transmission par le patrimoine musical »), Lionel Rondouin (« Quel récit civilisationnel pour les Européens ? ») et le président de la Fondation Polémia, Jean-Yves Le Gallou (« Face au ‘dernier homme’, le recours à la civilisation »).
Ces interventions seront entrecoupées d’illustrations concrètes et de deux tables rondes. L’une, animée par Patrick Péhèle, réunira des représentantes des Antigones pour évoquer « le retour des femmes » dans l’œuvre de transmission. L’autre traitera, autour d’Aloysia Biessy, de la Paideia pour « former le corps, l’âme et l’esprit », avec l’essayiste et blogueuse Anne-Laure Blanc (« Le conte, lointaine mémoire et permanence vivante »), le chef d’entreprise et responsable d’un mouvement scout Hadrien Vico (« Le scoutisme, école de la vie et du caractère ») et le maître artisan allemand Harald Bosch (« Compagnonnage et artisanat d’art »).
L’édition 2017 du colloque fera aussi preuve d’innovation. En plus des séances de dédicaces et des comptoirs présents, deux œuvres seront présentées en exclusivité lors de ce colloque. D’abord, le prochain film de l’Iliade à destination des réseaux sociaux, intitulé Européen, ton soleil revient ! Ensuite, le premier ouvrage d’anthologie poétique coédité par l’Institut Iliade et les éditions Pierre‑Guillaume de Roux : Le Chant des alouettes.
On peut d’ores et déjà réserver sa place via le site Internet de l’Institut Iliade.