Pour mieux protéger la candidature véreuse d’Emmanuel Macron dénoncée lundi-soir sur TF1, notamment par Benoît Hamon, au cours du débat de la primaire du 1er tour des Présidentielles, le ministre de l’intérieur Bruno Le Roux a été sacrifié pour leurrer les électeurs qui commencent à trop bien comprendre la propagande et la protection médiatique et judiciaire dont bénéficie Macron. Le débat de lundi soir a été très révélateur de ce point-de-vue. La ficelle Le Roux est grosse, surtout quand on observe qu’elle a été lancée comme par hasard sur TMC, immédiatement relayée sur « BFMacron« , deux des chaines de Patrick Drahi, l’obligé de Macron dans l’affaire de la vente de SFR. Mais il fallait neutraliser la très mauvaise prestation de Macron sur TF1 et surtout la dénonciation de ses casseroles en direct par son ancien camarade de gouvernement, Hamon, reprise de volée par Jean-Luc Mélenchon.
Les plus grosses casseroles d’Emmanuel Macron
Macron, soupçonné de haute trahison dans le scandale d’Alstom-énergie et auteur du scandale de la livraison de SFR au magnat de la presse Patrick Drahi n’a aucun problème avec le PNF, celui-ci préférant s’occuper de ses concurrents directs à la course à l’Elysée, Marine Le Pen et François Fillon. L’ancien secrétaire général de l’Elysée et ancien ministre de l’Économie de François Hollande n’est pas non plus poursuivi pour de forts soupçons de dissimulation fiscale sur son patrimoine fabuleux de 3,5 millions d’euros acquis comme banquier de Rothschild en l’espace de deux ans et demi seulement et dont curieusement, il ne resterait plus rien à déclarer… (Voir les deux vidéos ci-après)
Le PNF et l’Elysée agitent le rideau de fumée qu’est l’affaire Le Roux
Macron avec ses ÉNORMES casseroles commençant à sérieusement faire du tintamarre, l’Elysée a donc concocté en contre-feu le sacrifice de Bruno Le Roux pour servir de rideau de fumée. Oh, certes, un tout petit sacrifice sans conséquence, « Paris vaut bien une messe »: il vient de démissionner un mois avant la fin de ce gouvernement, pour des affaires futiles et légales d’emplois familiaux. S’il ne faut que cela pour faire croire aux électeurs que le Parquet National Financier ferme les yeux sur les casseroles de Macron uniquement parce qu’il n’y aurait rien à voir, pourquoi s’en priver ?