Si, dans l’imaginaire collectif européen, la Suède incarne – faut-il dire – l’exemple de la tolérance et de l’accueil de l’autre, dans la réalité, elle a cessé d’être un paradis de paix et de progrès social, comme vient de l’illustrer l’attentat commis hier après-midi à Stockholm.
Un paradis qui fut longtemps son apanage sous la double bannière du luthéranisme et de la neutralité. Comme ailleurs en Europe, l’accueil massif de populations migrantes aboutit à une situation « vivrensembliste » qui vire maintenant au cauchemar. Au cours des dernières semaines, trois alertes à la bombe ont été recensées dans la seule ville de Luelå ; cinq à dix voitures sont brûlées chaque nuit dans le pays ; épidémie de viols sur tout le territoire, dont 82 % sont le fait de « migrants » ; quatre policières molestées par des demandeurs d’asile ; séries d’explosions de camions, etc. Les Suédoises, réputées libérées, vivent dans la peur. Ainsi, 12 % ne sortent plus le soir. Quant aux autres, 31 % ne sortent que si elles sont accompagnées.
Une police de la charia a récemment été instaurée très officiellement dans la banlieue nord de Stockholm.
Dépassée par la masse croissante des délits et des crimes commis sur le territoire, les politiques délèguent la justice à des « cadis ». C’est en toute légalité qu’au nord de la capitale, une « police de la charia » a instauré une ségrégation stricte selon les sexes dans les transports en commun, s’adonne à la chasse aux tenues vestimentaires non « charia compatibles », réprime la consommation d’alcool, etc. Des zones de « droit islamique » dans lesquelles la police « blanche » ne rentre plus. Une évolution qui conduit à des démissions en masse de policiers excédés
A part le rétablissement d’une forme de service militaire visant notamment au maintien de l’ordre, la réponse des autorités gouvernementales suédoises, qui nient la réalité des faits, relève sans surprise du « syndrome de Stockholm ». Elles ont ainsi récemment renoncé à poursuivre l’auteur d’un envoi de fonds destinés à Daech. Dans les rangs travaillistes, on songe même au dépôt d’un projet de loi visant à légaliser le mariage avec des mineures, à l’image du prophète qui a épousé la petite Aïsha alors âgée de sept ans.