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Le vrai danger, c’est lui : Emmanuel Macron, l’homme de la guerre civile

Minute-MLP-Macron-251x350.jpgA Marseille, samedi 1er avril, Emmanuel Macron a montré son vrai visage, et c’est celui de la haine. La haine de la droite et la haine de la France. Macron, c’est Hollande ? Oui, mais en pire. Un Hollande qui n’aurait pas peur de déclencher la guerre civile. Contre la France.

Il a déjà existé dans l’histoire du monde un Macron. C’était à peu près à l’époque où le Macron de 2017 fixe le début de Marseille comme « terre d’immigration », il y a 2000 ans. Alors régnait à Rome, et donc sur Massilia, un empereur, Tibère, sans doute le meilleur empereur que connut Rome après Auguste, car déjà, peu ou prou, comme pour nous, il était dit que chaque nouvel empereur de la dynastie des Julio-Claudiens serait moins bon que le précédent.

Tibère, donc, était empereur et comme tout empereur il entretenait des favoris aux destins incertains. Un jour, les Romains en découvrirent un nouveau. Il s’appelait Macron. D’origine modeste, et même obscure, il était monté par la force de son intelligence et son don pour les intrigues. Le temps passa. Tibère déclinait. Son héritier, le futur Caligula, s’impatientait. Pour plaire au futur maître, Macron tua Tibère et, une fois la chose faite, pour lui plaire encore un peu, car les empereurs comme les présidents de la République oublient vite les services qu’on leur rend, il lui prostitua sa femme jusqu’au jour où, à son tour, pris dans un complot, réel ou imaginaire, le maître lui conseilla vivement de se suicider.Ce qu’il fit, comme le premier Bérégovoy venu.

Macron élu, on regrettera Hollande !

Hormis leur nom, les deux Macron n’ont rien en commun, mais gageons que si le Romain n’avait pas été un aussi effroyable personnage, BFM n’aurait pas manqué d’y faire référence, tant cette campagne électorale est pleine de tout ce qui est inutile à la compréhension des choses et vide de tout ce qui pourrait peut être permettre aux électeurs les moins sots de comprendre que la comédie dont on les fait rire n’est jamais qu’un drame en marche.

Ce samedi 1er avril, Macron était à Marseille. Petite sardine frétillante dans son costume luisant de champion médiatique, bien incapable de bloquer le port de Marseille, il fit un miracle : dans une salle à la contenance maximale de 3 200 places, il rassembla 6 000 personnes. Il est vrai que chaque personne comptait pour deux. Là où la police comptabilisait un spectateur, Macron voyait un Comorien et un Français, un Ivoirien et un Français, un Algérien et un Français, un Malien et un Français, tant et si bien que s’il avait également vu un Européen en chaque Français, le parc Chanot aurait pu tripler de volume.

Doit-on en rire ? Oui, car d’ici un mois, nous ne le pourrons plus. Si Macron est élu, alors, il ne nous faudra pas un an pour regretter… Hollande.

Hollande, c’est le socialisme à l’ancienne, pépère. Un socialisme vicieux, corrompu, corrupteur, menteur, lâche, tout ce que l’on veut. Mais encore pétri de la terre de Corrèze et fleurant bon la merde des motions de congrès. Macron, c’est la fin du socialisme français car c’est aussi la mort de la France. Il est l’homme de la dernière pelletée sur sa tombe. Macron est un homme hors de la France, hors de notre réel. Il ne marche pas, il lévite. Un homme ? Disons-le tout net, l’est-il bien, au sens viril du mot ? Epaules étroites, corps sans puissance, voix de fausset, il est ce que les magasines désignent du terme de metrosexuel. Comme le dit sa propre mère : « On pourrait déshabiller Laetitia Casta devant lui que cela ne lui ferait rien. »

Chasser les Français hors de France !

Là où ses prédecesseurs se tapaient des journalistes, des actrices ou des mannequins, levaient leur verre « à nos femmes, à nos chevaux et à ceux qui les montent », bref là où les autres s’empiffraient de femmes pour hommes dominants, pour hommes arrivés, lui a choisi de vivre avec un croisement de Mme Pompidou et des frères Bogdanoff. Quel lien avec la politique ? Un lien essentiel, sauf pour ceux qui veulent ignorer que nos actes privés annoncent nos actes publics. Pour Macron, les peuples, les familles, les frontières, les normes, les sexes n’existent que si on veut qu’ils existent. Quant à la culture française, elle n’a jamais existé…

Et il y a un public pour ça ? Oui. Que celui-ci pèse 25 % ou 15 %, peu importe, ce public existe. Il est le révélateur de notre peuple. Un peuple qui, pour partie, ne veut plus être un peuple et n’aspire plus qu’à la paix des télés, la jouissance des galeries marchandes, la sécurité des zones pavillonnaires. Quant au peuple qui ne veut pas mourir, Macron le hait et le voue à la vindicte. Pour lui, l’ennemi, c’est la droite. Sens commun ? Que Fillon travaille avec lui prouve qu’il « a tourné le dos à la république. » Le Front national ? « Il faut chasser le parti du mépris. » Chasser les Français qui veulent le rester hors de France !

Que tous ceux, au FN ou chez les Républicains, qui pensent s’acheter une virginité en envoyant aux fauves plus à droite qu’eux sachent qu’ils partageront le même sort que leurs victimes. Macron élu, ce sera la guerre civile faite à la droite car aujourd’hui le peuple et donc la France, c’est la droite.

Philippe Martin

Article paru dans Minute daté du 5 avril 2017

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