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Le prochain krach économique pourrait bien venir de Chine !

Marc Rousset

Seuls l’or, l’argent et les biens réels dans une moindre mesure, survivront un jour dans la tempête inimaginable, l’effondrement mondial généralisé à venir…

Méfions-nous de l’eau qui dort avec l’apparition soudaine d’un cygne noir. Il y a quelques jours, ce fut le sauvetage in extremis d’une importante banque de l’immobilier sous-capitalisée en Ontario, grâce à l’argent des braves retraités d’une caisse de retraite. Les médias en ont très peu parlé, mais la faillite du Kreditanstalt à Vienne en 1929 n’avait pas commencé autrement…

Aujourd’hui, ce n’est pas l’Italie, la Grèce, la Deutsche Bank, les produits dérivés ou la dette publique américaine qui font de nouveau parler d’eux, mais la Chine, avec un taux d’endettement de 256 % de son PIB. Alors que l’endettement public est estimé à seulement 46 % du PIB, celui des ménages à 47 %, l’endettement des entreprises non financières privées et publiques est estimé à 163 %.

Comme en Italie, les banques chinoises détiennent donc des créances douteuses de plus en plus dangereuses et importantes.

C’est la raison pour laquelle Moody’s a dégradé la note de la dette souveraine de l’empire du Milieu de AA3 à A1, tout comme l’avait déjà fait Standard & Poor’s. La croissance de la Chine ralentit, sa population vieillit et son endettement augmente.

La dette publique des États-Unis, de 20.000 milliards de dollars, soit environ 10 fois celle de la France, atteindra 117,4 % du PIB en 2022. La dette du monde est de 152.000 milliards de dollars, soit 225 % du PIB mondial. Nous vivons à l’ère de la folie de l’hyper-endettement généralisé tous azimuts, urbi et orbi, ne faisant que repousser la date de l’inéluctable catastrophe à venir en l’aggravant.

La France, avec 1 % de la population mondiale et 3,5 % de la production mondiale, assume 15 % des transferts sociaux de la planète et une invasion migratoire dont le coût astronomique a été estimé par Yves Marie-Laulan, de l’Institut géopolitique des populations, à 70 milliards d’euros par an !

Dormez bien, braves gens, au milieu des bombes islamiques, de la bulle financière de Wall Street et du CAC 40 avec des taux d’intérêt ridiculement bas ; écoutez les litanies affairistes tranquillisantes du banquier Macron et des médias, et achetez du papier financier, des actions, des obligations avant d’être un jour complètement ruinés !

Seuls l’or, l’argent et les biens réels dans une moindre mesure, et même pas les bitcoins, survivront un jour dans la tempête inimaginable, l’effondrement mondial généralisé à venir…

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