L’agriculteur militant Cédric Herrou vient d’être arrêté pour la sixième fois cette année, pour aide au séjour d’étrangers en situation irrégulière.
D’après Nice Matin, l’agriculteur militant Cédric Herrou vient d’être arrêté pour la sixième fois cette année, pour aide au séjour d’étrangers en situation irrégulière. Il accompagnait 156 migrants pour les emmener à Nice puis Marseille afin de déposer des demandes d’asile. D’après la police : « Il y a eu 156 interpellations le 24 juillet. Une centaine d’individus ont été emmenés en car à Menton, les autres étant sous garde policière en gare de Cannes en milieu de soirée, en attente d’être transférés à leur tour. »
Ces interpellations ont eu lieu deux jours après la venue de José Bové à Tende, à la frontière franco-italienne. Plus de 200 migrants (des Soudanais, Érythréens, Somaliens et Tchadiens) avaient dû se scinder en deux groupes pour pouvoir prendre le train et rejoindre la plate-forme d’aide aux demandeurs d’asile. Les frais de transport, à hauteur de 1.000 euros, avaient été pris en charge par les membres de Roya citoyenne.
Voilà où en est la France. Un militant gauchiste reconverti en agriculteur joue les portes ouvertes pour les migrants venant d’Italie et se fout comme de sa première chemise des arrestations et des condamnations car il a derrière lui les élus d’extrême gauche et les médias. Même le New York Times a rédigé un article zélateur. Pourtant, je le rappelle, 62 % des Français sont opposés aux migrants. Herrou peut donc tranquillement continuer son petit bonhomme de chemin, aidé par une centaine de sympathisants et une partie de la Justice, tel le procureur de Nice qui, ayant conclu à ses intentions humanitaires, avait refusé de porter des accusations. De même en janvier 2017, le héros de l’ultra-gauche était placé en garde à vue avec son frère et une autre personne pour avoir fait traverser trois migrants érythréens, mais ils étaient libérés deux jours plus tard sans que des accusations aient été déposées.
Le problème, Monsieur le Procureur, est que les intentions de ce révolutionnaire, levant le poing au palais de Justice, mélange de Che Guevara avec son béret noir et de Trotski avec ses petites lunettes rondes, ne sont pas humanitaires. Son but, comme celui des communistes il y a cinquante ans face au prolétariat, est d’instrumentaliser les migrants non pas parce qu’ils sont faibles mais parce qu’ils représentent la force capable de déstabiliser notre pays. D’ailleurs, notre passeur a demandé « pourquoi mes clandestins peuvent demander l’asile et pas tous les autres », faisant ainsi chorus à José Bové qui a réclamé à la France « d’ouvrir ses frontières ».
Il est, par exemple, intolérable que des Tchadiens viennent se réfugier en France pendant que l’armée française se bat au Tchad. Mais Herrou a raison sur un point : il faudrait que les migrants passent par milliers ou dizaine de milliers la frontière pour faire enfin réagir une majorité silencieuse amorphe.
Nous touchons là le problème essentiel, celui d’une bourgeoisie qui se plaît à voir proliférer son argent mais néglige la prolifération des migrants !
Elle veut bien voter à droite mais refuse de descendre dans la rue. Quant à la classe populaire, elle veut bien descendre dans la rue mais attend de découvrir ceux qui vont la diriger car l’exemple vient d’en haut. Or, au FN ou chez les Républicains les plus durs, on se scandalise, mais personne pour stopper activement les migrants. Je vais sûrement en chagriner certains, mais aujourd’hui, aucun élu n’a assez d’estomac pour barrer les rues, les voix ferrées ou bloquer les trains et les cars à des gens qui, pourtant, sont dans l’illégalité.
Seuls les Identitaires des pays d’Europe, avec le bateau Defend Europe, n’ont pas eu peur d’agir, les élus et les responsables FN et LR, eux, ne faisant que s’offusquer.
http://www.bvoltaire.fr/migrants-gauchistes-agissent-quant-elus-fn-lr-soffusquent/