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Afin que l’or de l’aurore réponde à l’or du couchant

Proche de Laurent Wauquiez,  Brice Hortefeux – visé actuellement par une polémique que Bruno Gollnisch a jugé ridicule au regard  des« extravagantes  rémunérations de certains fonctionnaires devenus patrons d’entreprises du CAC 40» – a rappelé son opposition au Front National.  Dimanche dernier,  il a  a tenu  le  discours classique  qui est celui de la droite libérale depuis quelques années :    « Notre ambition, c’est bien sûr de convaincre les électeurs du Front National qui sont souvent de bonne foi (monsieur est trop bon!, NDLR) et qui ne sont pas des sous-citoyens (ouf!, NDLR) de leur démontrer, leur rappeler, leur expliquer que voter Front National, c’est aller dans une impasse. »« Le Front National ne gagne jamais. Il n’a jamais eu de majorité législative, jamais gagné de région, de département, jamais gagné, et de très loin, la campagne présidentielle. » Sur boulevard voltaire, Nicolas Gauthier soulignait assez cruellement mais très factuellement que M. Hortefeux n’était pas  forcément « l’homme le mieux placé pour donner des leçons de gagne.  Car si l’on résume, le RPR/UMP/LR, tous nains et pieds-bots confondus, combien d’Austerlitz et de pont d’Arcole ?» Fin novembre,  sur la  chaîne I24, l’ancien ministre de Nicolas Sarkozy  réaffirmait  son refus de toute alliance  entre LR et le  FN, même conjoncturelle, dans le cadre de cogestions  à l’échelle locale. Et ce,  du fait des « différences de fond », et « surtout parce que  que ce serait une drôle d’idée que de supposer que nous voudrions passer des alliances,  de vouloir s’allier  avec une famille (le FN, NDLR) qui n’a qu’un seul espoir  c’est de nous voir disparaître. S’allier avec quelqu’un qui veut notre disparition ce serait très original, il y aurait un côté masochiste ce qui n’est pas notre cas.  »

Par charité, nous n’allons pas égrener à Brice  Hortefeux  la très longue liste des  déclarations émanant de sa famille politique souhaitant l’éradication du FN, et prônant  l’alliance  avec la gauche, voire  avec la gauche  de la gauche,  pour l’éliminer des compétitions électorales et du  paysage politique.  Ni même les sondages récurrents indiquant que les sympathisants de LR sont très nombreux à être  favorables à un rapprochement entre la droite et l’opposition nationale, notamment au niveau municipal. La question  centrale  est de savoir  si le périls mortels qui menacent notre pays sont véritablement intégrés par cette droite là qui semble uniquement  obsédée par ses petits intérêts boutiquiers et  son désir ne pas trop heurter  la gauche et une oligarchie  transnationale. Est-il  si difficile de comprendre que ce qui aiguille le combat du FN ce n’est pas la volonté mesquine , petit-bras, dérisoire,  de remplacer LR  mais l’impérieuse et vitale nécessité d’empêcher  la disparition de la France que nous aimons?

En cette période de Noël, fête de l’invincible espérance, fête par excellence  de la famille, des enfants,  du devenir,  à quelques jours de la célébration de la Nativité – période du solstice d’hiver où  déjà l’Europe pré-chrétienne fêtait les graines invisibles et le combat contre l’obscurité -,  que  l’on soit chrétien ou non, chacun ressent plus profondément peut-être, la nature du combat proprement métaphysique  qui se joue entre eux et nous.  D’un côté les tenants de l‘hiver intégral,  de la glaciation marchande, massifiante,  des  ténèbres mondialistes. De l’autre  ceux qui défendent les libertés d’un monde différenciée, les porteurs de la  flamme de l’espérance,  de la renaissance, de  la résistance patriotique.

Il y a plus de vingt ans déjà,  en, 1996, à l’occasion d’un colloque du Conseil scientifique du FN sur Les origines de la France« fille aînée d’Athènes et de Rome, fleuron de l’histoire humaine »,« née à l’aube du Moyen-âge de l’union subtile du vieux fonds indo-européen et du christianisme »,  Jean-Marie Le Pen, soulignait  que « constater que nous traversons une époque de décadence, de crise profonde est une évidence. »  Mais « aller à contre courant  de la marée des idées molles équivaut à être  mis au ban de la société politico-médiatique. » « Etre fier d’être français  revendiquer haut et fort son appartenance à cette nation à nulle autre pareille, défendre son identité est assimilé à du racisme. » Une « ruse dialectique sans grande finesse », mais toujours utilisée par une   droite et une gauche qui au nom de l’idéologie hors-sol  dite  antiraciste , refusent dans les faits  tout arrêt  des pompes aspirantes d’une l’immigration-invasion qui  menace notre peuple dans son existence, dans sa substance même. C’est pourquoi, comme l’a rappelé Bruno Gollnisch, il s’agit là du problème numéro un pour notre avenir en tant que nation libre, sûre, prospère  et indépendante.

 De manière toute aussi problématique, « l’Occident a sombré dans le matérialisme absolu. celui-ci peut bien, à l’instar de Janus, avoir deux visages intitulés tour à tour libéralisme ou socialisme, il n’en demeure pas moins que l’absence de morale, l’extinction de toute mémoire, le refus de respecter l’ordre naturel des choses conduisent lhomme sur la voie de l‘Ubris, c’est-à-dire de la démesure, cet aveuglement de l’homme qui  le conduit  à sa perte et qui constituait aux yeux des Grecs le défaut majeur de toute civilisation en dégénérescence (…).  Sur le mode des romans de Mac Luhanou d’Orwell se met en place une société où les  hommes ne seront plus que des numéros, une société où les hommes seront seulement destinés à consommer, surveillés sans relâche, épiés et dénoncés au moindre faux pas par l’insupportable police de le pensée. »

C’est ce monde gris que nous rejetons, fort de la certitude qui est la nôtre que la France est une réalité  tant au niveau physique, que spirituel et philosophique. Le congrès de refondation du Front National voulue par Marine sera l’occasion de  réaffirmer  aussi auprès des nos compatriotes,  qui devront se déterminer dans leurs choix politiques sur des clivages simples,  nos valeurs, d’affiner, de peaufiner, d’exposer  nos grands axes programmatiques. Il s’agit pour les hommes et les femmes de l’opposition nationale  de répondre aux grands défis, aux grands dangers mais aussi aux formidables opportunités pour le triomphe de nos idées que nous offre la période historique que nous traversons.

En ce début de troisième millénaire, en cette année qui s’annonce, le FN doit être «  le porteur des prémisses d’une possible et nécessaire renaissance. Réaction saine d’un corps affaibli il se révèle comme une certaine manière de voir le monde dans sa réalité crue, dans sa globalité, sans fard, sans tabous, sans dogmes. Il est aussi et surtout une manière de se comporter dans le monde. L’idéal vers lequel il tend est celui de l’honnête homme nourri d’humanisme et pétri par une éducation aussi longue que notre mémoire, une paidéia au sens premier du terme. Cet homme n’est ni nouveau, ni ancien. Il est d’aujourd’hui et de toujours. » 

Assumer notre héritage, le transmettre à nos enfants, ne rien renier, ne rien  abdiquer  de nos libertés, de nos souverainetés, affirmer tranquillement notre destin, poursuivre opiniâtrement  notre longue marche vers le pouvoir … et gagner, gagner enfin!  La tâche est  immense, ô combien difficile mais  exaltante. Tous nos compatriotes y sont conviés.

Joyeux Noël à tous.  Beaucoup  auront la chance de le passer dans la joie et l’abondance mais n’oublions pas dans nos pensées et par nos actes en cette période de fêtes  les millions de Français  frappés par le malheur, la pauvreté, souvent victimes des  politiques  des inquisiteurs et des donneurs de leçons des partis du Système.

https://gollnisch.com/2017/12/22/afin-lor-de-laurore-reponde-a-lor-couchant/

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