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Touche pas à mon cosmétique

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LA CHRONIQUE DE PHILIPPE RANDA

C’est un usage courant dans les magasins et on n’y fait plus guère attention ; certains articles attirent la convoitise bien plus que d’autres, soit pour leur prix (foie gras, alcools, disques, etc.), soit pour leur facilité de vol (piles) et sont exposés « sous clé ».

Aux États-Unis, les « produits cosmétiques pour Afro-américains » sont particulièrement prisés d’utilisateurs qui ne semblent pas tous enclins à les acquérir contre monnaie sonnante et trébuchante. D’où la directive d’un magasin de la chaîne de supermarchés Walmart, à Perris, de les enfermer dans une armoire vitrée pour éviter la tentation à certains.

Une occasion rêvée pour les professionnels de l’anti-racisme : l’avocate Gloria Allred, célèbre pour ses engagements en faveurs des droits civiques, a en effet déposé une plainte pour discrimination, arguant que les autres cosmétiques étaient, eux, en accès libre… et donc, qu’une cliente n’avait pas l’obligation d’« être escortée jusqu’à la caisse avec les produits pour pouvoir les acheter. »

Selon maître Gloria Allred, « ces pratiques discriminatoires perpétuent des stéréotypes raciaux selon lesquels les Noirs seraient des voleurs… »

Le groupe Walmart se défend en indiquant que « certains articles de soins sont soumis à des mesures additionnelles de sécurité » et que chaque responsable de magasin prend ses décisions en se basant sur des statistiques concernant les objets les plus concernés.

On imagine tout de même que pour les dirigeants de ce groupe, l’argent d’un client n’a pas davantage d’odeur que de couleur ethnique…

Devront-ils à l’avenir se laisser détrousser au nom du douteux slogan « pas d’amalgame », désormais brandi à tort et à travers pour le plus grand profit de certains ?

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