Tout au début on parlait des clandestins, ce qu’ils sont dans la réalité. Ensuite les bien-pensants ont préféré parler, pour mieux cacher la vérité, de « sans-papiers », de « migrants », de « réfugiés », de « demandeurs d’asile »…
Maintenant le nouveau petit nom qu’ils leur donnent est « exilé » !
Définition du Larousse pour exilé : se dit de quelqu’un qui est condamné à l’exil ou qui vit en exil ; banni.
Que ces clandestins quittent leur pays de leur plein gré, qu’ils gardent leur nationalité, qu’ils ne soient en aucune façon bannis de leur pays d’origine, qu’ils soient arrivés illégalement en France, de toutes ces considérations nos immigrationnistes convaincus s’en contre-balancent royalement. Ce qui compte c’est faire pleurer mémé dans sa chaumière et devant sa télé, sur le sort de ces envahisseurs…
Francesca de Villasmundo
http://www.medias-presse.info/la-novlangue-invente-les-exiles-pour-parler-des-clandestins/87657/