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L’UE dans la tourmente, l’Italie dans la tempête: des législatives très attendues

italie-bis.jpgLa nouvelle ne peinera pas grand monde.  Il a été précisé ces dernières heures que le terroriste binational (français de papier) Sabri Essid, demi-frère de Mohammed Merah, originaire de Toulouse, a été exécuté en Syrie,  pays qui fut le théâtre de ses exactions contre la population. République Arabe Syrienne qui se bat toujours avec ses alliés contre les djihadistes, et face  à  Al Qaïda notamment dans la Ghouta, une région agricole dans laquelle sévissent encore des milices islamistes qui utilisent des boucliers humains comme le souligne Alexandre del Valle sur RT. En Allemagne, la crainte d’un terrorisme favorisé par la submersion migratoire est aussi bien présente, au moment ou, rapporte Reuters,  Angela Merkel a présenté  le 26 février aux membres de son parti, l’Union chrétienne-démocrate (CDU), «six membres de son gouvernement de coalition (avec le SPD) avec la promotion de son plus farouche adversaire Jens Spahn, qui récupère le ministère de la Santé (…).»  Celui-ci  s’est signalé par ses très fortes critiques sur la politique migratoire délirante de la chancelière, laquelle a très largement contribué à l’essor électoral du parti anti immigration AfD qui a rallié les suffrages de nombreux électeurs conservateurs. «Si cette promotion (de M. Spahn)  est présentée comme une réponse aux demandes d‘un rajeunissement des cadres et de la direction de la CDU, elle traduit en réalité l’affaiblissement de Merkel, contrainte de ressusciter la grande coalition avec les sociaux démocrates du SPD» est-il encore rapporté.

En fait de réponse aux inquiétudes du peuple allemand, il convient encore de noter que le gouvernement de Mme Merkel a fait savoir qu‘il n’entendait pas mettre en place un plafond officiel du nombre de clandestins sollicitant une  demande d’asile. La nouvelle coalition souhaite toujours une « solidarité dans le partage des responsabilités au sein de l’UE »,  avec l’intégration de de 180 000 à 220 000 immigrés illégaux (dit réfugiés ou migrants) par an.

Une question qui sera aussi centrale dimanche prochain lors des élections législatives qui se dérouleront chez nos amis italiens qui éliront 315 sénateurs et 630 députés. Personne n’a oublié le coup de semonce des municipales l’année dernière qui ont vu la quasi totalité des 400 maires qui avaient accepté le  programme gouvernemental de dispersion-répartition des clandestins mordre la poussière… Il pourrait y avoir de nouveau ce 4 mars des pleurs et des grincements de dents dans les rangs des eurolâtres immigrationnistes.

Nos compatriotes, constate Bruno Gollnisch, sont assez peu informés par nos gros médias de la tournure  proprement cataclysmique de l’immigration sauvage en Italie ces dernières années.  Certes, celle-ci est parfois évoquée par la presse  bien-pensante, au détour de fait divers particulièrement crapuleux impliquant les exilés selon le nouveau terme à la mode, les épithètes de migrants et de réfugiés, désormais démonétisés ne parvenant plus à  susciter la même adhésion. Encore et toujours le choc du réel que la propagande ne peut occulter  très longtemps…

Un long article paru dans Ouest-France,  consacré à la ville de Ferrare (Emilie-Romagne),  décrit pour le coup assez bien le climat qui règne chez nos voisins transalpins. Un reportage du  journaliste Laurent Marchand  évoque la crise italienne dans cette commune  de 130 000 habitants au riche patrimoine, chargée d’histoire, connue aussi  pour le  Palio San  Giorgio, la plus vieille course de chevaux d’Italie qui se déroule chaque année. Ferrare, ville emblématique de la vieille Europe   dont la cour accueillit notamment Le roi  des poètesLe Tasse (1544-1595). L’auteur de la Jérusalem libérée, décrivant les combats entre chrétiens  et musulmans lors du siege de la ville sainte  au cours de  la première croisade,  serait bien surpris par le spectacle qu’offre cette municipalité actuellement.

«L’effet conjugué de la crise économique et de la pression migratoire favorisent la Ligue du Nord», laquelle  envisage, petite parenthèse,  comme une possibilité  une sortie de l’Italie de l’UE si Bruxelles refuse de renégocier à l’horizon 2020 ses règlements en matière de fiscalité et d’immigration… ce qui pourrait porter un coup décisif à l’échafaudage bruxellois.  «Désindustrialisation. Dénatalité (une naissance pour deux décès). Immigration. Le seuil de pauvreté, qui a longtemps été dans la fourchette basse à Ferrare, n’a cessé d’augmenter depuis 2008. Un résident sur dix est désormais en dessous de ce seuil. Un cocktail redoutable…» «La Ligue  n’avait pas fait 3 % aux législatives de 2013, elle menace aujourd’hui le candidat du Parti démocrate, Dario Franceschini, le ministre de la Culture sortant.»

L’auteur de l’article  plante l’ambiance: «Mon train arrive de Rome.  Comment ça va, à Ferrare ? , demandé-je innocemment à mon premier interlocuteur, le chauffeur de taxi.  O ! Troppi extracomunitari ! . La réponse fuse, immédiate.  Trop d’immigrés non européens ! ». Le journaliste  décrit une communauté catholique divisée sur l’accueil de l’immigration massive. «À Ferrare comme ailleurs, pourtant, le vote catholique est divisé sur le sujet. Car depuis 2013, l’Italie vit dans l’urgence migratoire et sans la moindre solidarité européenne. Quelques chiffres donnent la mesure du phénomène sur une période plus longue. En 2007, on comptait 3 millions d’étrangers résidents en Italie en situation régulière. En 2017, 5 millions. Sans compter les 200 000 demandeurs d’asile et 5 à 600 000 clandestins présents sur le territoire. En dix ans qui ont aussi été des années de crise économique, l’Italie a ainsi absorbé 3 millions de nouvelles arrivées. Alors que le revenu par habitant est aujourd’hui encore de 2 % inférieur à celui de… 1999.  Résultat , conclut un militant de la Ligue du Nord,  l’accueil diffus a surtout diffusé le problème ! ».

La violence de la crise économique n’est donc pas non plus une vue de l’esprit,  «le sauvetage en décembre 2015 de quatre banques italiennes par le gouvernement Renzi a fortement pénalisé 200 000 épargnants italiens», «deuxième sujet sensible durant cette campagne». «Du jour au lendemain, 32 000 épargnants ont tout perdu, explique Gian Pietro Zerbini, responsable des informations générales au quotidien local, la Nuova Ferrara. »

Cette description d’un pays qui souffre, frappé par une démographie autochtone anémique,  des insécurités (culturelle, économique, sociale) multiples, donne très logiquement une forte résonance  aux  propos de notre camarade Matteo Salvini, député européen, secrétaire fédéral de la Ligue du Nord, dont fdesouche rapportait la réponse à  un évêque pro-immigration massive : «L’Évangile ne dit pas d’accueillir tout le monde. L’Italie a 5 millions de pauvres. Mon prochain est à Milan, Rome, Naples, Turin,...» Avis que les Italiens sont plus susceptible de comprendre que celui de Cécile Kyenge, ancienne ministre de  l’intégration (2013-2014) d’origine congolaise, qui a  déclaré:  «Les Italiens ont besoin d’être accompagnés dans le changement de composition de leur population» et qui estimait quand elle était en poste que  l’immigration clandestine n’est pas un délit.

Et quid de notre pays ? Gilles Ardinat le note sur le site de L’Incorrect, «pour la seule année 2017, la France a attribué 262.000 titres de séjour et enregistré plus de 100.000 demandes d’asile, soit une immigration équivalent à la ville de Nice en une seule année (sans compter les entrées clandestines dont le nombre est croissant notamment dans les territoires d’outre-mer). Le chaos migratoire menace clairement l’unité, l’identité et la sécurité de la France (sans parler de son coût économique gigantesque).» La réaction c’est maintenant ou jamais. Ce sera nous, nos solutions ou le chaos. Un message que l’opposition nationale  continuera à  porter haut et fort.

https://gollnisch.com/2018/03/01/lue-tourmente-litalie-tempete-legislatives-tres-attendues/

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