Finalement, Jean-Marie Le Pen est toujours présent, sinon physiquement, au moins en pensée...
Le parti conservera son symbole : la flamme. Cela évitera de trop désorienter les électeurs... En période de marasme, il n'est jamais très bon de changer de nom.
Pour Marine Le Pen
"Ce XVIème Congrès doit marquer notre volonté d’ouverture et de rassemblement, la Nation toujours au cœur."
Le FN se dit ouvert à des alliances. Les alliances, ce n'est pas un événement ponctuel et médiatique, c'est un processus qui implique une pédagogie progressive vis-à-vis des électorats, et une co-évolution à la fois du FN et de LR (car on ne voit pas beaucoup d'autres alliances). Un FN qui s'inscrit dans une démarche d'alliances à droite, ce ne sera plus le même FN. Et pareil pour LR.
Le bureau exécutif sera composé, outre la présidente du parti, de Louis Aliot, Nicolas Bay, Jean-François Jalkh, Bruno Bilde, David Rachline, Sébastien Chenu, Steeve Briois, qui sera le seul vice-président du parti, et Wallerand de Saint-Just, qui reste trésorier.
Le bureau national (ex bureau politique) sera fort de 40 membres. On y trouve d’anciens cadres, comme Bruno Gollnisch, Alain et France Jamet, Thibault de la Tocnaye, Joëlle Melin, Huguette Fatna ou Jean-Michel Dubois; des ralliés venus de la droite, comme Sébastien Chenu, député du Nord (ex LR), Laurent Jacobelli (ancien de Debout la France), Jérôme Rivière (ex député LR). Des très proches de Marine Le Pen en sont membres, comme Philippe Olivier, Jean-Lin Lacapelle, Jean Messiha mais aussi sona chef de cabinet, Catherine Griset. Philippe Vardon, dont l’adhésion même au FN avait été refusée en 2013 , y fait son entrée. De jeunes militants également comme Kevin Pfeffer, Edwige Diaz, Virginie Joron, Julien Odoul, Jordan Bardella.