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Le Président de l’université de Bordeaux dénonce la violence de l'extrême-gauche

6a00d83451619c69e201b7c96075ba970b-200wi.jpgManuel Tunon de Lara, Président de l’université de Bordeaux, écrit dans un message au personnel :

"Depuis le 12 mars dernier, le site de la Victoire est bloqué et toutes les activités habituelles sont empêchées sur place. Avec les composantes du site, nous les avons réorganisées, sur d’autres campus ou à distance, pour garantir leur continuité, et en particulier celle des enseignements.

Les conditions de ce blocage continuent à se durcir et la violence qui les accompagne ne saurait être minorée ou relativisée :

  • des personnels, des étudiants et des agents des prestataires de sécurité ont été victimes d’intimidations et d’agressions : bousculades, insultes, menaces ;
  • il n’y a pas d’accès libre au site, y compris pour les interventions de secours : accès pompiers chainés, issues de secours bloquées… (cette semaine, les agents du poste central de sécurité incendie, qui avaient été appelés par un occupant pour venir en aide à une victime de malaise, se sont vus refuser l’accès à l’amphithéâtre où était la victime) ;
  • des bâtiments ont été fracturés et dégradés : alarmes anti-intrusion et systèmes anti-incendie détruits, fenêtres cassées, portes forcées, tags, mobiliers détériorés ou laissés dehors depuis un mois, vols…

Ce lundi, suite à une décision des occupants de la Victoire, une trentaine d’individus cagoulés a tenté de bloquer le site de Talence (secteur Peixotto/Arts et métiers) en barricadant les portails d’accès, puis le bâtiment A21. Grâce à l’intervention conjointe d’’étudiants opposés au blocage et des personnels de l’université, l’ensemble des accès et bâtiments a été débloqué dans le calme et les activités ont repris rapidement.

Toutes les infractions constatées depuis le début du mouvement font systématiquement l’objet de plaintes et donc d’enquêtes policières. Si les responsables sont des étudiants ou des personnels de l’université, ils seront également traduits devant le conseil de discipline de l’établissement. Nous serons intransigeants face à ces délits qui mettent en danger les personnels, les étudiants, les associations hébergées et les prestataires qui travaillent sur nos campus. [...]"

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