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Des millions de lépreux célèbrent la victoire des Bleus…

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Paul Le Poulpe Riposte laïque cliquez ici

Le sport est cruel. Il y a une légende, en Coupe du Monde, qui veut que les équipes flamboyantes en début de tournoi, ne gagnent jamais le tournoi, alors que les équipes médiocres lors des poules vont souvent au bout. Eh bien, cela vient de se confirmer. La France vient de battre les Belges par un but à zéro et jouera donc la finale contre le vainqueur du match Angleterre-Croatie.

Et pourtant, cette équipe de Belgique nous a enthousiasmés, marquant 14 buts en 5 matches, tandis que l’équipe de France désespérait ses supporters lors des matches de poule. Mais ensuite, les Bleus ont réussi deux superbes matches, contre l’Argentine et l’Uruguay, avec la réussite maximale. Quatre tirs contre l’Argentine, quatre buts, et deux tirs contre l’Uruguay, deux buts.

Quant aux Belges, après être revenus de l’enfer en 1/8 de finales contre le Japon, ils ont éliminé le Brésil en 1/4 de finales, réalisant le plus grand exploit de leur histoire. La confrontation entre deux équipes semblables promettait donc d’être intéressante, voire passionnante.

D’abord, ces deux pays ont beaucoup de similitudes sociologiquement. L’immigration massive qu’elles ont connue a forcément des conséquences sur la composition de leurs formations. L’équipe de France est fortement marquée par des joueurs d’origine subsaharienne, tandis que les Belges sont davantage influencés par des joueurs d’Afrique du Nord.

Il faut reconnaître que ces joueurs de l’équipe de France, pourtant d’une médiocrité consternante lors des matches de poule, ont su se faire aimer des Français. Ils sont bien élevés, chantent « La Marseillaise », ne parlent pas « racailles », et permettent, contrairement à l’équipe de Domenech en 2010, aux Français de se reconnaître en eux.

Ces joueurs sont humbles, même Pogba a su se mettre au service de la collectivité, et se sacrifient pour l’équipe. Ils ne tirent pas la couverture à eux.

On peut penser ce que l’on veut du football, des millions de Français ont vibré derrière cette équipe, et ont poussé un « ouf » de soulagement, quand l’arbitre a sifflé la fin du match. Et d’autre part, nous avons assisté à un excellent match, joué dans un était d’esprit exemplaire par des joueurs qui se respectaient.

Cette équipe de France n’est pas brillante footballistiquement. C’est loin d’être le Brésil de 1970, ou la France de Platini des années 1980. C’est une machine de guerre, d’une efficacité exceptionnelle, qui joue le contre remarquablement, et sait, par des coups de pied arrêtés, utiliser au mieux les qualités individuelles de leurs joueurs. Contre l’Argentine, l’arrière droit Benjamin Pavard avait marqué un but exceptionnel, relançant son équipe. Contre l’Uruguay, c’est Raphaël Varane qui a lancé les Bleus, par un superbe but de la tête. Cette fois, c’est le défenseur Samuel Umtiti, catastrophique lors des matches de poules, qui a marqué, sur un corner, toujours de la tête, le but de la victoire. Cette équipe mise tout sur la défense, avec un avant-centre, Olivier Giroud, qui se sacrifie, et n’a toujours pas marqué le moindre but. Et comme la défense est exceptionnelle, et le gardien, Hugo Lloris, en état de grâce, cela donne l’impression d’une muraille infranchissable, capable par ailleurs de se projeter rapidement vers des contre-attaques fulgurantes, grâce à la vitesse de Kylian MBappé.

Certains ironiseront sur le fait que le 9-3 a battu Molenbeck. On peut voir les choses ainsi, mais c’est une vision réductrice. Nous avons déjà tout écrit sur ce sujet. Ce soir, l’essentiel n’est pas là. Des millions de Français sont à l’unisson de cette équipe, les Champs-Elysées seront pleins ce soir, et des millions de nos compatriotes vont sortir avec leur drapeau. Sont-ils des abrutis, qui vont, pour autant, oublier la cruelle réalité que connaissent nos compatriotes, au quotidien, victimes d’une politique suicidaire pour notre pays ? Bien sûr que non.

La contradiction de cette victoire est bien là. Macron, qui a fait le voyage à Saint-Peterbourg, fustige à longueur de discours la lèpre nationaliste. Hier, au Congrès, il glapissait que la seule frontière de l’Europe opposait le progressisme au nationalisme, n’hésitant pas à comparer aux nazis ceux qui refusent l’invasion migratoire africano-musulmane de notre pays. Mais en même temps, l’euphorie collective de cette victoire est porteuse de cette exaltation du pays, qu’on l’appelle patriotisme ou nationalisme, que stigmatise le « Freluquet de l’Elysée ».

A chaque jour suffit sa peine. Sachons apprécier la joie que procure à des millions de nos compatriotes cette victoire, et l’attente de la prochaine finale, et peut-être, à vingt ans d’intervalle, d’un deuxième sacre des Bleus. Et espérons qu’on ne verra pas trop de drapeaux algériens, marocains ou tunisiens dans ces cortèges, et que les islamo-racailles ne viendront pas foutre le bordel, comme c’est trop souvent le cas, dans ces soirées festives.

Ce serait, par ailleurs, une belle histoire que le capitaine de 1998, Didier Deschamps, soit, 20 ans plus tard, le sélectionneur des Champions du monde. Mais rappelons-nous qu’il y a deux ans, alors que le plus dur paraissait avoir été fait, les Français ont perdu une finale de Coupe d’Europe, contre le Portugal, qui leur paraissait promise.

Par ailleurs, pour être optimistes, disons-nous que l’amour des Bleus, montrés par des millions de Français qui sortent le drapeau, chantent La Marseillaise à pleins poumons, se traduira forcément un jour par une réaction à l’italienne de nos compatriotes.

Que l’amour des Bleus se transforme au plus vite en « lèpre nationaliste », pour sauver le pays et nous débarrasser de Macron et sa clique.

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