100 ans après l'assassinat de la famille impériale de Russie, Donald Trump a rencontré Vladimir Poutine à Helsinki. Un rapprochement des deux méchants loups de la grosse presse occidentale inquièterait les milieux mondialistes. Lors d'une conférence de presse, un journaliste a demandé au président américain ce qu'il pensait des accusations de manipulation de la campagne présidentielle de 2016 par la Russie. Donald Trump a répondu :
«J'ai confiance dans les deux. Je fais confiance à mes services, mais la dénégation de Vladimir Poutine a été très forte et très puissante». «Ce que j'aimerais savoir, c'est où sont passés les serveurs?» (du Parti démocrate, qui ont été hackés par la Russie). «Et où sont passés les 33 000 e-mails de Hillary Clinton, ce n'est pas en Russie qu'ils se seraient perdus!» «Il n'y a jamais eu collusion, l'élection, je l'ai gagnée haut la main». «Cette enquête russe nous empêche de coopérer, alors qu'il y a tant à faire».
Et Poutine a ajouté :
«Moi aussi j'ai travaillé dans les services de renseignement. Mais la Russie est un pays démocratique. Les États-Unis aussi non? Si l'on veut tirer un bilan définitif de cette affaire, cela doit être réglé non pas par un service de renseignement mais par la justice.»
«Je voulais que Trump gagne parce qu'il voulait normaliser les relations russo-américaines… Mais laissez tomber cette histoire d'ingérence, c'est une absurdité totale!… La Russie ne s'est jamais ingérée dans un processus électoral et ne le fera jamais.»
Fortement critiqué de toutes parts aux Etats-Unis, où la russophobie demeure un sport national, Donald Trump a rétorqué sur Twitter :
« Comme je l’ai dit aujourd’hui et à plusieurs reprises auparavant, j’ai une IMMENSE confiance dans MES agents du renseignement. Toutefois, je dois aussi reconnaître qu’afin de construire un avenir meilleur, nous ne pouvons pas nous tourner exclusivement vers le passé – [la Russie et les Etats-Unis] étant les deux plus grandes puissances nucléaires mondiales, nous devons nous entendre ! »