Mardi, le Sénat polonais adoptait en dernière lecture plusieurs amendements aux lois de réforme de l’institution judiciaire. La particularité de ces amendements, c’était qu’ils étaient une réponse du parlement de la République de Pologne à la révolte d’une partie des juges, soutenus par Bruxelles, contre les réformes votées par le Parlement. Le principal amendement visait à contrer l’obstruction annoncée par plusieurs juges et deux associations de magistrats pour empêcher la nomination d’un nouveau président de la Cour suprême, qui est en Pologne l’instance judiciaire supérieure en matière civile et pénale, ainsi que pour le droit du travail et les tribunaux militaires. A-t-on affaire à un sursaut de la dictature des juges contre la démocratie parlementaire ?