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L’institut national d’étude démographiques publie une nouvelle analyse autour d’une enquête ethnique de 2008

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 FRANCE (NOVOpress avec le bulletin de réinformation de Radio Courtoisie) : 
Il y a près de dix ans paraissait l’étude « Trajectoires et Origines », une des très rares enquêtes française tournant autour de statistiques dites ethniques. Sans aborder les questions de religion ou de race, elle s’appuyait sur des données telles que l’origine géographique et la nationalité initiale, ce pour étudier des questions de discrimination et de ressenti d’appartenance des immigrés.

À défaut de données plus récentes, celles de cette étude continuent d’être utilisées

Deux sociologues les ont reprises récemment, afin de s’intéresser aux prénoms donnés par les immigrés à leurs enfants, dans un rapport publié ce mercredi. Il en ressort deux groupes d’immigration distincts à l’intégration différente. D’un côté les européens du sud et les populations asiatiques, qui abandonnent en majorité leur prénoms spécifiques dès la première génération pour passer à des prénoms français, et de l’autre les immigrés originaires du Maghreb, de Turquie ou d’Afrique sahélienne, qui gardent des prénoms associés à leur culture au moins jusqu’à la deuxième génération. Ce rapport contient également une statistique notable : même pour les nouveaux nés de Français non issus de l’immigration on passe de 100% de prénoms français en 1945 à à peine au dessus de 50% en 2005, et probablement moins encore à présent.
Ces résultats ont inspiré les bien pensants auteurs de la publication

Ils en tirent en effet une conclusion qui réjouirait tout partisan du mondialisme. Ils relèvent ainsi uniquement le fait que la population dite majoritaire comme les descendants d’immigrés convergent vers un modèle unique de prénoms dits « internationaux », auxquels tout le monde pourrait s’identifier. On peut retrouver dans cette conclusion comme dans tout le rapport un certain parti pris, venant probablement du fait qu’un des deux auteurs est par ailleurs ouvertement engagé pour l’antiracisme et le décolonialisme. Cela permet de s’apercevoir des limites de la sociologie dans son application actuelle, où à partir des mêmes données il est possible de tirer plusieurs conclusions radicalement opposées.

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