08/04/19
(…) Le ministre français reprend une critique apparue en 2017 dans le sillage d’un rapport de Frontex. «Depuis juin 2016, un nombre important de bateaux ont été interceptés ou secourus par des navires des ONG sans appel de détresse préalable et sans informations sur le lieu de sauvetage», s’étonnait l’agence européenne de contrôle des frontières. Dans ce même document, Frontex déclarait que les passeurs équipaient désormais les migrants de téléphones satellitaires pour alerter les secours une fois en mer, mais il n’était pas question de contacts téléphoniques entre passeurs et ONG. «Toutes les parties impliquées dans les opérations de recherche et de sauvetage en Méditerranée centrale aident involontairement les criminels à atteindre leurs objectifs à un coût minimum», reconnaissaient plus largement les auteurs du rapport.