Lu dans Présent :
Quel rapport entre la dissolution du Bastion social et l’interdiction de parole de l’Académicien Alain Finkielkraut à l’Institut d’études politiques (« Sciences po ») ? Aucun, me direz-vous. Les deux informations sont pourtant tombées en même temps : l’une révèle l’étonnante et tatillonne sévérité à l’égard d’un groupe identitaire agissant de façon parfaitement pacifique. L’autre montre l’intolérance, les menaces physiques, la violence, que font régner des groupes de gauche au sein de cet établissement public d’enseignement supérieur. Mais là, on ne parle nullement de dissolution. Pas plus qu’on ne parle de dissolution après les incroyables messages de haine et d’indécence propagés par l’UNEF, lors de l’incendie de Notre-Dame de Paris (cf. l’action de l’AGRIF en cours).
C’est qu’un usage s’est instauré – ceci depuis des lustres – qui accorde une large tolérance à l’égard de toute manifestation de violence issue des rangs de la gauche, et qui réserve les foudres judiciaires aux associations, réputées de droite ou d’extrême droite, en cas de riposte à une agression, voire même s’il s’agit de simples actions spectaculaires, parfaitement pacifiques. […]