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Racisme anti-Blancs, la face sombre du communautarisme

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« Si c’est pas systémique, c’est pas raciste » : Derrière le jargon sociologique, on trouve un négationnisme à grande échelle du racisme anti-blanc. On s’explique mal un tel acharnement à nier ce qui crève les yeux, et pourtant le projet de ces communautaristes est éminemment pervers et dangereux.

La vidéo tourne en boucle sur les réseaux sociaux. Publiée par France info (vos impôts), elle montre Eric Fassin, professeur de sociologie à Paris VIII, expliquer doctement que pour sa discipline, « le racisme anti-blanc, ça n'existe pas, ça n'a pas de sens ».

Réponse du service public à la récente polémique suscitée par la vidéo du rappeur Nick Conrad, qui appelait à « Pendre les blancs » ? « Je rentre dans des crèches, je tue des bébés blancs, attrapez-les vite et pendez leurs parents, écartelez-les pour passer le temps, divertir les enfants noirs. », scande ce sympathique Parisien, fils de diplomate camerounais.

Rassurez-vous, rien de raciste dans ses paroles, c'est tout le contraire. Complaisamment interrogé par Le Parisien après le tollé causé par son clip, le rappeur explique qu'il a voulu renverser les rôles pour dénoncer ce que vivait la communauté noire.

Un argument sur la nécessaire inversion de sens de ses paroles entendu mot pour mot dans la bouche de Médine, le rappeur « islamocaillera » qui voulait se produire au Bataclan. Seulement, voilà, dans un autre clip, Nick Conrad met en scène des Noirs prêts au combat pour leur légitime suprématie. « légitime », parce qu'ils sont « génétiquement supérieurs » (sic). Là aussi, faut-il inverser le sens des paroles ou cela devient-il raciste ?

Donc pour ces doctes sociologues… et pour la justice qui vient de statuer sur le cas Nick Conrad, l'appel au meurtre de personnes sur la base de leur couleur de peau, ce n'est pas du racisme. Les agressions quotidiennes - verbales ou physiques - dont sont victimes des Français « de souche », parce que « babtous », « sale céfran ». non plus. Et la vague d'attaques au couteau (voir M&V959) qui se poursuit, rien à voir avec le racisme, malgré l'origine de presque tous les coupables et victimes ? L'affaire des gangs de violeurs pakistanais de Telford, en Angleterre, qui visaient des Blanches (voir M&V 957), rien à voir ?

Reprenons l'argument de M. Fassin. Il admet que des Blancs puissent se faire agresser et que l'on parle de racisme anti-blanc, mais attention ! La discipline « scientifique » (et non politique, attention) qu'est la sociologie « prend bien garde à ne pas reprendre à son compte le discours de l'extrême droite qui nous dit que tous les racismes se valent ». Un tel discours « nie », selon Fassin, « l'expérience sociale » de ceux qui seraient discriminés à l'embauche, au logement, par les contrôles au faciès ou les discours politiques.

« Pendez les Blancs » ? Pas raciste !

Bref, comme l'affirme Rokhaya Diallo, la chantre des indigénistes qui touche des subventions publiques pour dénoncer sur les plateaux TV le racisme d'État, « si c'est pas systémique, c'est pas raciste ». Et de développer « Le racisme est un système fruit de l'histoire de dominations multiséculaires. Le racisme actuel est la conséquence de siècles d'oppression, d'esclavage, de colonisation, de théories raciales qui ont placé les Blancs au sommet de l'échelle humaine. […] C'est de cette histoire, pas si lointaine, que le racisme que vivent les descendants d'esclaves et de colonisés découle. »

En clair, la dame et lesdits « sociologues » réussissent à formuler une définition du racisme basée sur l'origine de la personne visée aux non-Blancs le statut d'objet de la haine raciale, aux Blancs le rôle de bourreaux. Il s'agit donc de construire une définition raciste du racisme. Chapeau.

Rappelons-le, d'après le dictionnaire, le racisme désigne un « ensemble de théories et de croyances qui établissent une hiérarchie entre les races, une attitude d'hostilité pouvant aller jusqu'à la violence, et de mépris envers des individus appartenant à une race différente ». Pourquoi un tel acharnement à vouloir modifier cette définition universellement admise et qui sert de base aux textes juridiques ?

Simple. Il ne s'agit pas pour nos « sociologues » de décrire une réalité, comme leurs titres universitaires le laissent entendre, mais de démontrer que, selon cette définition modifiée, seuls les « racisés » (rien à voir avec la race, nous explique-t-on, c'est une construction socio-politique, des gens qui ont « une communauté d'expériences de la domination raciste ». En clair, des non-Blancs), peuvent être victimes de racisme. Le racisme étant forcément « systémique », le racisme anti-Blanc ne peut exister. Pratique cela permet de nier les injures ou violences racistes faites aux Blancs. Lâchez-vous, amis « racisés », quand vous twittez « il faut gazer tous les blancs cette sous-race » (sic), ce n'est pas du racisme !

Cela conduit à ôter aux Blancs la protection morale et légale que pourrait leur offrir le statut de victime d'acte de racisme. L'aspect légal est in fine le plus pervers et le plus important, car ce sophisme vise à modifier la pratique de la loi française, basée sur l'individualité de la peine. La nouvelle conception de la loi serait basée sur l'appartenance communautaire.

Une définition raciste du racisme

Car nos indigénistes, antiracistes new-look et autres décoloniaux nourris au biberon américain des « études de doléances » (grievances studies, variante la plus victimaire des « études culturelles ») sont avant tout des communautaristes sectaires. Selon Stephen Hicks, philosophe spécialiste du postmodernisme et des fondements philosophiques du nazisme, les « politiques de l'identité », qui découlent des « études de doléances », partagent avec le nazisme la croyance que les humains se divisent en groupes dont ils tirent leur identité. Des groupes qui se livrent une lutte à mort, légitimant toute tactique contre un « ennemi collectif ».

Amusant d'ailleurs de constater que ces pseudo-scientifiques ès - « grievance studies » se sont facilement fait berner par trois vrais chercheurs, qui ont fait publier dans de sérieuses revues des thèses farfelues. L'une d'elles prétendait « examiner de manière critique la blanchité depuis la blanchité » (sic) et reprenait tout simplement un chapitre de Mein Kampf mais en remplaçant le mot « Juif » par le mot « Blanc »…

Ce que Stephen Hicks oublie de souligner, c'est le véritable terrorisme intellectuel que font régner ces petits Gardes rouges du politiquement correct sur l'Université. Rares sont ceux, comme Gad Saad, professeur de marketing à l'université Concordia (Canada), qui osent les dénoncer « l’apaisement à la Chamberlain est une stratégie perdante », avertit celui qui voit dans les « grievance studies » et leurs dérivés (études de genre, postcoloniales, féministes, etc.) un « cancer ». Tumeur qui n'a pas encore trouvé de remède et qui métastase dans les médias et le monde politique, tétanisés par les oukases de ces militants jargonneux qui prennent en otage différentes communautés.

Richard Dalleau monde&vie 19 octobre 2018

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