Des proches de femmes et d’enfants français de djihadistes retenus dans des camps kurdes en Syrie ont de nouveau plaidé pour leur rapatriement, lundi à Paris, devant un juge judiciaire et non plus administratif. Six familles ont assigné l’État, le chef de la diplomatie Jean-Yves Le Drian, la ministre de la Justice Nicole Belloubet et la ministre de la Défense Florence Parly devant le tribunal de grande instance de Paris pour « voie de fait ». Cette notion juridique permet au juge judiciaire de sanctionner une atteinte à une « liberté individuelle » commise par l’administration.