Selon une information diffusée par LCI, un document transmis aux hôpitaux fournit des recommandations pour prioriser les patients en cas de saturation des services. Le ministre de la Santé Olivier Véran refuse de son coté le terme de « sélection » des patients et détaille le rôle d’aide et d’accompagnement des cellules d’éthique aux médecins. Toutefois, celui-ci s’interroge : « Tout malade est soigné. On ne laisse personne à l’extérieur d’un hôpital. La question, c’est jusqu’où vont les soins accordés à des malades dont l’état est critique ?
LCI – La pandémie de coronavirus met à rude épreuve le système hospitalier. Dans un contexte où le nombre de malades augmente de façon exponentielle en France, certains services d’urgences et de réanimation sont déjà au bord de la saturation. Dans le Grand Est, durement touché avec 1.820 cas positifs et 61 décès recensés, l’armée a ainsi été mobilisée pour soulager les hôpitaux en première ligne face à la maladie. Et ce, alors même que le pic épidémique n’est pas encore atteint. Par ailleurs, les personnels soignants redoutent, alors qu’ils souffrent déjà du manque de moyens, d’avoir à sélectionner les patients en réanimation.
Un texte remis mardi 17 mars à la Direction générale de la Santé (DGS), intitulé « Priorisation de l’accès aux soins critiques dans un contexte de pandémie » que Le Monde a pu consulter, vise à aider les médecins à opérer des choix en cas de saturation des services et d’un manque de lits de réanimation, en respect de l’éthique et le principe de réalité. Le document, transmis aux hôpitaux, s’appuie sur un « score de fragilité », qui classe les patients selon leur état de santé préalable au Covid-19.
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