Le 18 mai, BFM TV a consacré une émission exceptionnelle à la crise sanitaire et sa gestion. M.Macron y a déclaré entre autres (tout à la suite) :
« Les choses ont été dites. Les choses ont été gérées. Nous n’avons pas connu la situation. Il y a eu une doctrine restrictive pour ne jamais être en rupture, que le gouvernement a prise et qui je pense était la bonne. Il y a eu ensuite un approvisionnement renforcé et provisions renforcées. Et nous n’avons jamais été en rupture. Ce qui est vrai, c’est qu’il y a eu des manques, il y a eu des tensions. Ayons collectivement l’honnêteté de dire que, au début du mois de mars même, encore plus en février ou en janvier, personne ne parlait de masque ».
Nous apprécions le « collectivement » : dès qu’il y a une difficulté, le pouvoir macronien se réfugie derrière une sorte de responsabilité collective donc partagée (« nous avons confinés comme tous les autres pays »….). Comme nous sommes inclus dans le « collectivement », il nous faut bien sûr valider le fait que personne ne parlait de masques. Par une très rapide recherche dans les numéros récents du journal Libération :