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Trump contre l'État Profond

47638277-37626718.jpg?v=1593307689Nous voilà exactement au milieu de l'année 2020. De Noël à la mi-été, les jours rallongent; de la mi-été à Noël, les nuits rallongent. Le jour de la Saint-Jean-Baptiste ajoute un sens religieux à la signification cosmique des événements, amplifiée cette année par l'éclipse solaire.
Aux États-Unis, l'événement central c'est le rebondissement de Trump. À Tulsa, Oklahoma, Trump a commencé à regagner le terrain perdu. La conjoncture ne lui était pas favorable. Twitter a encore une fois trollé Trump, avec sa blague sur les média mensonges. La Cour suprême a rejeté deux de ses initiatives, offrant une protection supplémentaire aux personnes qui se déclarent LGBT et aux jeunes immigrants illégaux désormais intouchables. L'armée a manifesté son hostilité envers Trump, en s'excusant pour une séance de photos avec son commandant en chef. Les services secrets ont divulgué le lieu où se trouvait le président. De plus en plus de fonctionnaires ont déclaré leur allégeance au Nouvel Ordre Mondial en s'agenouillant devant lui plutôt que devant Dieu.

Ils avaient tenu leur pari, croyaient-ils: l'homme du bunker ne comptait plus, son autorité ne dépassait pas les abords du 1600, Pennsylvania Ave. Les villes américaines ne tenaient pas compte de ses ordres ; la police démissionnait en masse. Les médias avaient fait un effort surhumain pour torpiller son rassemblement de Tulsa. Ils ont fait leurs gros titres avec des non-événements, du genre « six membres du personnel ont été testés positifs au virus ». On avait fait peur aux participants au rassemblement avec des promesses de violence et d'infection. Il n'y avait pas une seule source médiatique favorable à Trump ; même Fox News a suivi l'agenda dicté par le New York Times. De plus, le lieu du rassemblement avait été envahi par des agents de la Convention démocrate faisant les innocents.
De fait, Trump a bien géré la situation. Il a appelé à la réouverture des écoles ; il a plaisanté sur la mascarade des tests de dépistage; il a proclamé que les monuments devaient être chéris, et non détruits.
Certes, il aurait pu faire mieux. Il aurait pu déclarer la fausse pandémie officiellement terminée, au lieu de distribuer des masques inutiles au public. ( Ceux qui voulaient des masques ne risquaient pas de venir au rassemblement ). Il aurait pu appeler à l'arrestation des maires séditieux, au démantèlement du monopole médiatique, à une avalanche de taxes sur Twitter, au pillage de Wall Street au profit du peuple. Il aurait pu tirer les leçons de ses propres erreurs. Mais il a quand même réussi. Il a maintenant le temps de grandir, d'élargir sa base, de semer la peur et l'effroi dans le cœur de ses adversaires, car ces gens-là sont trop sûrs de leur victoire.
Trump devrait tirer les leçons de l'affaire Bolton. C'était une erreur de faire entrer Bolton à la Maison Blanche. Bolton était un belliciste et un agent de haut niveau du lobby israélien, un homme qui s'était donné comme mission sacrée de faire tout ce qu'Israël peut vouloir. Ces gens cachent toujours le poignard dans leur manche pour vous poignarder dans le dos. L'Iran et la Corée sont deux grandes erreurs de la présidence Trump, et elles portent l'empreinte de Bolton ; mais toute sa politique étrangère a été une longue série d'erreurs.
Trump aurait dû écouter ses propres discours, ceux de sa propre campagne électorale de 2016, et les suivre à la lettre. Ramener les GI à la maison ; faire la paix avec tous les pays du monde. Laisser la Russie et la Chine, le Venezuela et Cuba, la Corée du Nord et la Syrie vivre comme bon leur semble.
Donald, vous aviez raison quand vous avez promis de mettre fin à la politique « d'abord on t'envahit, après on t'invite » ; pourquoi ne pas avoir tenu cette promesse ? Le 7 décembre 2016, vous aviez promis : « Nous mettrons fin aux changements de régime imposés par les US ». Pourquoi ne l'avez-vous pas fait ? Faites-le maintenant ; vous avez encore quatre mois devant vous. C'est le moment de tenir vos promesses. C'est dans le Talmud : un homme ne sera pas jugé pour ne pas avoir été un Moïse, mais il sera jugé pour ne pas avoir été lui-même. Soyez vous-même, et vous gagnerez.
Laissez tomber les histoires de racisme ou antiracisme. C'est un faux programme, comme de chipoter sur les gays ou les homophobes, les féministes ou les trans, comme sur le genre dans les toilettes. Les personnes dignes de foi n'en ont rien à faire, de ces âneries. Les noirs non plus ne s'intéressent pas à l'antiracisme. Ce sont les White Wokes, ceux qui se disent Blancs Éveillés, qui en sont obsédés, et ils suivront tout ce que les journaux leur diront de faire. Seattle compte très peu de noirs mais beaucoup de « Wokes », et c'est pour cette raison que cette ville est le centre de la campagne « antiraciste ». Même si Trump allait baiser les baskets des jeunes noirs, rien n'y ferait. Les noirs ne lui sont pas hostiles, pas du tout, mais les personnes qui parlent en leur nom, les démocrates « éveillés », le sont bel et bien.
Trump devrait faire quelque chose, et je ne veux pas dire simplement riposter sur Twitter. Ce n'est pas un Hitler, mais est-ce suffisant ? Le président Trump n'envoie pas de troupes à la rencontre des émeutiers, il n'arrête pas les maires des villes qui lui ont dit de dégager, il ne dépose pas les généraux qui s'excusent d'avoir été pris en photos avec lui, et il ne prend pas de mesures contre les multinationales qui soutiennent les émeutiers. Le satiriste populaire C. J. Hopkins a soutenu dans sa chronique sur Unz.com que c'est très intelligent: Trump refuse de faire son petit Hitler, et n'a donné à ses adversaires aucune raison de le destituer afin de s'emparer du pouvoir, dit-il.
C'est bien vrai, il ne ferait pas un Hitler très convaincant. Mais il fera un excellent Yanoukovitch, le président ukrainien qui a eu peur d'agir contre la révolution de couleur instiguée par la dame du Département d'Etat, Victoria Nuland, et qui a finalement été forcé de prendre la fuite vers la ville russe de Rostov...
Les adversaires de Trump ne font pas le poids. Lisez leurs titres:
Le maire de Seattle a dit au président Donald Trump de « retourner dans son bunker ».
Muriel Bowser, maire de Washington D.C s'écrie quant à elle: Trump vit dans mon jardin.
Un groupe armé protège une statue confédérée dans le Kentucky : il faut les arrêter pour insurrection et sédition.
Trump expose 1100 cadets diplômés de West Point à une possible infection au coronavirus afin de pouvoir « dominer » les médias du week-end.
C'est un coup « mortel » : Trump met au rebut les protections pour les patients transgenres et celles qui veulent à se faire avorter.
Mais Trump se replie et recule. Ils lui ont dit : Comment osez-vous organiser un rallye le 19 juin ? Après tout, c'est un jour de fête pour les noirs américains, le jour où Lincoln a libéré les derniers esclaves. En ce jour si saint, c'est une impudence de la part de Trump de montrer son visage en public.
Et Trump a battu en retraite, reportant le rassemblement au 20 juin, bien qu'il y ait eu ostensiblement des milliers de gens prêts à le maintenir pour la date prévue.
Je ne suis pas un conservateur, certainement pas ; je ne suis pas un partisan du régime actuel. Je pense qu'une révolution - y compris la fausse révolution, organisée par Soros à partir de la foule des GayLib, et légèrement saupoudrée d'Africains pour donner de la couleur - fera du bien à l'Amérique et au monde. Les troupes américaines quittent déjà l'Allemagne après seulement 75 ans d'occupation. Il reste plus de 100 grandes bases à l'étranger qui peuvent être évacuées si la révolution persiste. C'est une excellente chose!
Mais, Monsieur Hopkins, ne dites pas à Trump qu'il a choisi la bonne stratégie de survie. Comme si tout le monde allait respecter son autorité s'il ne se laissait pas provoquer. Soyons francs, camarade. Dites à Trump : si son principal souci est avant tout de ne pas être traité de « tyran sanguinaire » par un site libéral, il y a une place qui l'attend, à Rostov la ville hospitalière, à côté de Yanoukovitch. Il n'a qu'à prendre sa décision. Il pourra s'acheter une villa là-bas pour un bon prix.
Ou alors, qu'il entreprenne de regagner du terrain, et si certains êtres hideux le traitent de Hitler, qu'il réponde par « M. Gentil, c'est fini », comme le protagoniste du film de Mel Brooks en 1968 Les Producteurs. Qu'il écrase la Révolution des masques, cette révolution de couleur, avant qu'elle ne le dévore.
Notre collègue André VItchek a suggéré que nous ne devrions pas décrire le processus en cours aux États-Unis comme une « révolution de couleur ». Premièrement, les manifestants ne devraient pas être découragés, et encore moins ridiculisés, dit-il. Deuxièmement, chacune de ces révolutions est différente, ajoute-t-il. Ce sont des arguments faibles. Pour ma part, premièrement, je m'efforce de comprendre et d'expliquer les événements, et je laisse les encouragements à d'autres. Deuxièmement, les révolutions de couleur sont des révolutions qui se font au profit de l'oligarchie. Elles éliminent le dirigeant qui a trop de volonté ou d'esprit social au goût des milliardaires. Et c'est dans ce but qu'elles utilisent les griefs légitimes du peuple. Elles montent sur le peuple comme un cavalier sur son cheval. Cela signifie qu'une révolution de couleur peut effectivement s'infléchir et se transformer en réalité, comme un cheval peut éjecter son cavalier et partir au galop, mais ce n'est pas la tournure habituelle des événements.
La Révolution des masques aux États-Unis bénéficie d'un trop fort soutien de la part des multinationales pour être autre chose qu'une révolution de couleur. « Black Lives Matter reçoit 100 millions de dollars de différentes fondations, en plus des 33 millions de dollars de subventions accordées au mouvement Black Lives Matter par George Soros à travers ses Open Society Foundations », explique Policemag (l'article a été supprimé mais peut être consulté via archives.com).
Elle ne saurait être dissociée de la pandémie de Covid, ou plutôt, des mesures de confinement subséquentes. Ces moyens inhabituels de lutte contre la maladie sont mortels pour les petites entreprises et les indépendants. Les grosses boîtes y survivent, voire engraissent, tandis que les petites en meurent. Le contrôle sur la population s'accroît. Les travailleurs indépendants sont contraints de rejoindre le troupeau des salariés et de chercher à se faire embaucher par une grande firme ; sans quoi ils périssent. Les acteurs de la révolution vont se voir détruits par le succès de leur entreprise. Nous saurons que la révolution est devenue une véritable révolution, lorsque les révolutionnaires s'en prendront aux multinationales. De même, les ennemis de la révolution de couleur ne devraient pas combattre les noirs et les minorités ; ils devraient combattre les grosses firmes qui utilisent les noirs comme chair à canon.
En raison de ce lien entre le confinement et la révolution des masques, Trump devrait déclarer la fin du confinement. S'il y a une chose que nous avons apprise au cours du premier semestre, c'est que l'enfermement ne sert à rien. Nous devons apprendre à cohabiter avec le virus, même si cela fait des morts.
Si vous mettez fin au confinement, vous n'aurez pas de deuxième vague. Les Suédois l'ont fait, et tout le monde peut en faire autant. Ceux qui veulent nous maintenir confinés voudraient nous garder la tête sous l'eau à jamais.
Et maintenant, une autre raison pour laquelle je ne suis pas d'accord avec Vltchek. Ce n'est pas que Black Lives Matter (BLM) ou la direction du parti démocrate (DNC) soient meilleurs ou pires que les guerriers de Trump. DNC et BLM sont proches de la puissance hégémonique. Ils sont aimés par les médias, par les maîtres du discours. Si le candidat démocrate gagne les élections de 2020, l'Occident sera uni derrière lui. Il humiliera la Chine, la Russie, le Venezuela, l'Iran ; les « déplorables », les « sans-dents », seront vilipendés ; les nationalistes européens seront éliminés ; le Nouvel Ordre Mondial mettra les bouchées double. Non merci, André Vltchek. Il vaut mieux que l'Amérique et l'Occident soient divisés sous Trump plutôt qu'unis sous le DNC.
P.S. Le côté juif de l'histoire: Israël a choisi ce moment pour l'annexion de la vallée du Jourdain et des colonies juives situées en Cisjordanie. C'était la promesse électorale de Netanyahou. Mais il répugne à la tenir, et il ne trouve pas de bonne excuse pour reculer (à moins que la deuxième vague de Covid n'arrive, de façon tout-à-fait opportune). Ses généraux ne sont pas non plus très enthousiastes. Seulement son nouveau partenaire, le général Ganz, ne veut pas qu'on lui reproche d'avoir raté l'occasion de l'annexion. Les Israéliens estiment qu'ils ont maintenant une chance unique de s'emparer de ces terres, car aucun président américain, à l'exception du président Trump, ne le leur permettrait. Trump, ça lui est complètement égal, ce que peuvent faire les Israéliens, tant que cela maintient les Juifs américains divisés à son sujet. C'est une attitude sensée ; naturellement, elle agace Biden et les démocrates (ils veulent que les Juifs soient unis et tous dans leur camp), mais il fallait s'y attendre. Or rien ne se passe comme prévu, il y a un hic. Les juifs sont ambivalents à propos de l'annexion, et peut-être bien que dans l'ensemble ils préféreraient ne pas succomber à la tentation (offerte par Trump)...
Israel Adam Shamir

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