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Carnage évité de peu à l’église du Blanc-Mesnil (93)

Carnage évité de peu à l’église du Blanc-Mesnil (93)

Lu dans Le Parisien :

«Il nous a sauvés d’un carnage.» Les fidèles de l’église du Blanc-Mesnil (Seine-Saint-Denis) et le service d’ordre de ce lieu de culte qui peut accueillir près d’un millier de personnes lors des grandes fêtes ont chaleureusement remercié Yves (le prénom a été changé).

Ce dimanche matin, peu après 7 heures, alors qu’il venait de fermer la discothèque où un anniversaire était célébré, Yves, portier ou physionomiste depuis une vingtaine d’années, a eu un comportement « héroïque » aux dires des témoins : « il a sauvé la vie de plusieurs personnes, c’est sûr. » Avec sa voiture, il a volontairement percuté un homme armé qui se dirigeait vers l’église en criant « Allahou akbar ». Puis l’a neutralisé, avant d’être aidé par certains fidèles.

L’homme avait sur lui « un sabre et un fusil semi-automatique », confirme-t-on au parquet de Bobigny. Une cartouche était chambrée dans le fusil. Lors de la perquisition à son domicile de Villemomble, deux autres fusils-mitrailleurs ont été retrouvés. Cet homme de 32 ans qui présentait un taux d’alcoolémie proche d’1 g par litre d’air expiré, a été placé en garde à vue pour violences volontaires avec arme, menaces avec arme, détention, port et transport d’arme. Mais l’affaire n’a pas été transmise au parquet antiterroriste. « Il a certes crié Allahou akbar, mais n’a aucun antécédent judiciaire inquiétant et on n’a rien trouvé d’autre pour l’instant pouvant laisser penser à une radicalisation, reprend-on au parquet de Bobigny. Il était néanmoins très dangereux. »

« Je me suis vu mourir quand il a sorti son pistolet-mitrailleur, confie Yves. J’ai eu l’avantage d’arriver dans son dos, ça m’a permis aussi de ne pas avoir besoin accélérer trop fort. »

[…]

« Il était déterminé et c’est là que je vois qu’il sort son fusil qu’il tient dans une main, reprend Yves. Je connais les armes et j’ai vu que c’était réel. Pour moi c’était clair qu’il allait commettre un attentat. J’ai un réflexe de sécurité en pensant aux familles de l’église. Je démarre et je le percute dans le dos. Il tombe de son engin. Se relève, se retourne, met des coups de sabre sur mon capot. Et commence à pointer son fusil. J’ai eu très peur. »

Yves accélère à nouveau et heurte de plein fouet l’agresseur.

« Il a disparu de mon champ de vision et il est passé sous ma voiture, j’ai reculé rapidement et je suis sorti pour le désarmer, c’était dangereux, il aurait pu me tirer dessus, mais si j’attendais qu’il reprenne ses esprits c’est sûr qu’il m’aurait allumé ensuite (sic). »

Un coup de pied dans le fusil pour l’éloigner. Puis deux « grandes baffes ». Les responsables de l’église viennent l’aider ensuite à immobiliser l’homme en tenue militaire.

[…]

https://www.lesalonbeige.fr/carnage-evite-de-peu-a-leglise-du-blanc-mesnil-93/

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