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Présent en 2021

9772-p2-chard-abos.jpg?resize=600%2C817&ssl=1Au cours des mois de novembre et décembre, Présent a lancé un appel aux dons auprès de ses lecteurs. Les dons défiscalisables à la presse font désormais classiquement partie des cinq sources de revenus de tout organe de presse. Rappelons quelles sont ces sources de revenus, et quelle est la situation de Présent au regard de chacune d’entre elles : les abonnements, les ventes en kiosque, la publicité, les aides légales et les dons des lecteurs.

Les abonnements

L’abonnement est, de loin, la première ressource financière de votre quotidien. 2020 fut pour nous – comme pour la plupart des entreprises françaises, et comme pour tous les Français – une année à marquer d’une pierre noire. Certes, nos abonnés sont restés fidèles au titre, malgré des soubresauts postaux spécialement fréquents, et qui, d’ailleurs, ne sont pas résolus : la Poste fait de plus en plus mal son métier d’origine – elle le reconnaît –, et la pandémie n’a rien arrangé sur ce plan. Dans ce contexte, c’est donc une sorte de petit miracle permanent que nos abonnés nous aient renouvelé régulièrement leur confiance. Ils sont encouragés à le faire grâce au couplage de l’abonnement papier et numérique. Si le journal n’est pas dans la boîte aux lettres en temps et en heure, l’abonné peut néanmoins avoir accès aux pages d’actualité à la date du jour, voire la veille car, dès 13 h 30, le journal daté du lendemain est accessible. A condition d’être équipé d’un ordinateur, bien entendu.

Mais nos volumes d’abonnements ont stagné cette année.

Les ventes en kiosque

Pour le coup, nous avons subi un véritable effondrement des ventes en kiosque, alors que le volume des ventes au numéro avait nettement progressé entre septembre 2019 et mars 2020, dans la perspective des élections municipales. Le processus s’est enrayé avec la crise sanitaire, la fermeture de nombreux points de vente, le confinement qui conduisait beaucoup de nos lecteurs à ne plus sortir qu’une fois par semaine. Pour un hebdomadaire, cela ne pose pas trop de problèmes. Mais pour un quotidien… Nous avons donc pris la décision de suspendre nos ventes en kiosque pendant le premier confinement. Chat échaudé craint l’eau froide : nous avons anticipé une situation analogue lors du second confinement, et suspendu à nouveau notre présence en kiosque pendant tout le mois de novembre, à l’exception des hors-série et du numéro du samedi. C’est pourquoi, globalement, nous enregistrerons, en 2020, une forte chute de revenus de la vente au numéro. Ce seront sans doute les plus mauvaises ventes en kiosque de ces six dernières années. Ce constat concerne uniquement les numéros du mardi au vendredi, qui ne restent en vente qu’une seule journée et qui nécessitent donc que l’acheteur éventuel se présente chaque jour chez son marchand de journaux.

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