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Marlène Schiappa, candidate aux régionales lâchée par les copains ?

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La question taraudait les Franciliens au point de tarir les stocks d’anxiolytiques des pharmacies, et c’est Le Figaro qui a coiffé tous ses confrères au poteau avec le scoop :  conduira à Paris la liste  pour les régionales de juin prochain !

À vrai dire, en application de la jurisprudence Bachelot qui jurait qu’elle ne reviendrait jamais en politique, on aurait pu s’en douter dès que notre ministre chargé de la Citoyenneté eut déclaré « Je ne serai pas candidate aux régionales, je préfère laisser des places pour des talents qui seront nos renforts de demain. »

Apparemment, ces innombrables talents ont préféré se faire porter pâles sous des prétextes très estimables, tels que « je préfère être vacciné avant » ou « j’ai mon ménage à faire ».

Même Agnès Pannier-Runacher, ministre délégué chargé de l’Industrie, a poliment décliné l’offre de monter au casse-pipe régional, peut-être consciente qu’elle incarnait une haute administration de plus en plus honnie.

Non, Schiappa, c’est le bon choix. Et c’est même un bon slogan ! Arriver en quatrième position avec 8 % des voix aux municipales de l’année dernière, c’était déjà très prometteur. Et le projet d’un « baromètre du harcèlement de rue » pour permettre la création de QSR, « quartiers sans relous », ne peut que mobiliser en masse les Parisiennes, ainsi que les Parisiens transgenres trop souvent oubliés…

Quant à l’idée de voir Cyril Hanouna animer le débat de l’entre-deux-tours de la présidentielle en 2022, la créativité politique n’atteint-elle pas là son point d’incandescence ?

Mais comme trop souvent, c’est de son propre camp – rien que des jaloux – que viennent les critiques les plus acerbes, du  « ce sont les tonneaux vides qui font le plus de bruit ». Certains remarquent ainsi que les thèmes de sécurité et de  sur lesquels l’ancienne socialiste entend, entre autres, faire campagne ne sont pas des compétences régionales. Pour un cadre de la majorité, « il y a peu de raisons d’être enthousiaste. À Beauvau, n’a-t-elle pas d’autres priorités aujourd’hui ? » Libération évoque même un ponte du groupe LREM à l’Assemblée nationale qui enfonce des épingles dans une poupée vaudou : « J’espère qu’elle va se tôler. Je ne peux plus la voir en peinture. »

Un bon copain, mais qui a pour une fois des chances de voir un de ses espoirs politiques se réaliser…

Richard Hanlet

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