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Authentique exode urbain ou « boboïsation » frivole de nos campagne ?

Nous aurons décidément tout connu à l’exception de ce qui serait véritablement salvateur pour notre malheureux pays. Du pire au plus risible, en passant par toutes les futilités qui font le monde d’aujourd’hui. Et, parmi celles-ci, voici la dernière lubie des Bobos parisiens qui, après avoir chassé de la capitale ses habitants autochtones mais trop peu argentés pour y demeurer et les avoir contraints à s’exiler dans les banlieues, souvent bien peu accueillantes (https://conseildansesperanceduroi.wordpress.com/2019/06/12/a-paris-les-bobos-ont-instaure-lapartheid-des-classes-moyennes/), les voilà qui découvrent les joies de la campagne ou de nos petites villes de province… Un peu comme le firent avant eux quelques soixante-huitards adeptes de l’élevage des chèvres ou des moutons au Larzac !

Et c’est, étonnamment à la crise sanitaire engendrée par le dernier coronavirus à la mode que nous devons cet « exode inversé » ou urbain et la ruée vers les maisons de la campagne : en un an de pandémie, les ventes ont augmenté de 6,6 %. Car, entre les confinements successifs et l’essor du télétravail, la crise sanitaire a bouleversé le mode de vie de beaucoup de Français et, en particulier de Parisiens. 

En 2020, la fédération nationale des organes de régulation du foncier (FNSafer) a ainsi relevé un « nombre record » de transactions portant sur des « maisons à la campagne« , c’est-à-dire un bien bâti à usage de résidence (principale ou secondaire) vendu avec un terrain agricole ou naturel de moins de 5 hectares, libre de bail, acquis par des non-agriculteurs.

En 2020, pas moins de 111 930 transactions ont été enregistrées, un chiffre en hausse de 6,6% sur un an, a indiqué la FNSafer jeudi 27 mai lors de la présentation de son rapport annuel des marchés fonciers ruraux. Le montant total des transactions s’est élevé à 23,5 milliards d’euros, ce qui représente une hausse de +12,1% sur un an (ce qui signifie que cette nouvelle demande stimule aussi les prix auxquels se négocient lesdits biens). Le prix moyen de chaque lot s’élève à 182.000 euros (+6,4%), pour une surface moyenne de 5.620 m².

Ce marché a été « dopé par la recherche d’espace, l’essor du télétravail voire le changement de résidence principale« , explique Loïc Jégouzo, ingénieur d’études. « Nombreux sont nos concitoyens qui souhaitent changer de lieu de vie et de façon de vivre« , a souligné de son côté le président de la FNSafer, Emmanuel Hyest. Un retournement de situation tout à fait inattendu mais, pour nous, heureux après la désertification sciemment organisée de nos campagnes par les Grands-Prêtres de la Modernité qui n’avaient pas de critiques assez dures ou méprisantes pour ceux qu’ils nommaient alors… LES PLOUCS !

Autres temps, autres moeurs.

« Je pense que cet exode inversé par rapport à ce qu’on a connu ces dernières dizaines d’années va être durable« , a-t-il ajouté en rêvant , notant que la tendance se confirmait dans les premiers mois de 2021. « Est-ce qu’ils seront agriculteurs demain ? Ce n’est pas sûr. On vit différemment, on ne devient pas agriculteur« , a-t-il toutefois estimé. 

Nous allons hélas le décevoir car comment peut-il croire que ces bobos, sans aucune racine rurale ni même micro-urbaine par rapport à  » leur vie d’avant  » et à la religion de la modernité et du consumérisme effréné qui leur a été enseignée depuis au moins deux voire trois générations, ne changeront pas d’avis avant longtemps ?

Même s’ils y gagnent de rencontrer pendant encore quelques temps davantage de  » chères têtes blondes  » et moins de papiers gras que dans leur environnement parisien…

https://conseildansesperanceduroi.wordpress.com/2021/05/28/authentique-exode-urbain-ou-boboisation-frivole-de-nos-campagne/

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