A son tour, le CNRS fait la propagande de la Gestation Pour Autrui. Daniel Borrillo, qui défend la GPA, fait un parallèle avec… l’avortement, comme quoi la culture de mort est un bloc :
En France, une femme a la faculté d’avorter, tout comme celle d’abandonner un enfant en accouchant sous X ou de faire un don d’embryons surnuméraires à un autre couple ou à la science. Pourquoi n’aurait-elle pas le droit de mener à terme une grossesse pour quelqu’un d’autre, pourvu que son consentement libre et éclairé soit garanti ? Il serait donc logique, selon moi, d’inscrire la GPA dans le répertoire des libertés fondamentales, de l’envisager comme une manifestation de la liberté de procréer ou de ne pas procréer.
Par ailleurs, comme pour l’IVG, légaliser la GPA permettrait au législateur d’encadrer la pratique [sic], ce qui limiterait les GPA clandestines et hors-la-loi, donc le risque d’exploitation du faible par le fort, du pauvre par le riche. C’est sans doute pour cela que l’Inde a déjà interdit la GPA pour les étrangers et s’apprête à interdire la GPA commerciale (c’est-à-dire avec rémunération pour la femme qui porte l’enfant).
Il faut distinguer clairement la pratique et l’abus d’une pratique. Ce n’est pas parce qu’il y a des abus dans l’industrie textile à l’étranger qu’il faut interdire cette activité en France. Lorsqu’on a aboli l’esclavage, les plantations ont continué de fonctionner, mais d’une autre façon, avec des personnes qui travaillaient de plein gré et dans le respect de certaines conditions. Selon moi, le seul moyen d’éviter l’exploitation est de mettre fin à l’interdiction qui sécrète des pratiques clandestines.
On le voit : les arguments sont les mêmes. Pseudo-liberté de la femme à disposer de “son corps”, encadrement d’une pratique pour en “limiter” les abus (limitations toujours repoussées), mettre fin aux pratiques clandestines (l’argument gadget qui permettrait de tout légaliser).
https://www.lesalonbeige.fr/bebes-a-vendre-le-cnrs-prepare-la-suite-de-la-loi-ni-bio-ni-ethique/