En novembre 2017 se tenait à Paris, au Cercle national des armées, le premier colloque mondial consacré au radicalisme islamique sur le lieu de travail. À ce colloque, organisé par le FIRM (Forum on Islamic Radicalism and Management), succédaient en 2018 deux autres sur le même thème, au Capitole à Washington, puis au palais du Luxembourg.
Plus qu’un compte rendu de ces conférences émanant d’experts internationaux et de cadres supérieurs d’entreprises, L’islamisme à la conquête des entreprises constitue une référence sur les multiples stratégies que l’islam utilise pour infiltrer les entreprises, ainsi que les tactiques réfléchies, dites non violentes, adoptées dans la poursuite de ses objectifs. Les intervenants étaient nombreux, en première de couverture, Alexandre del Valle, qu’on ne doit plus présenter en ces colonnes, et Leslie Shaw, économiste, professeur à l’ESCP Business School, président du FIRM, fondé en 2016 par un groupe de personnes actives dans les secteurs des entreprises, du renseignement, de la sécurité et de l’enseignement pour sensibiliser et soutenir les entreprises confrontées à la menace mondiale de l’islam politique.
Parmi les contributeurs, Me Philippe Chansay-Wilmotte, homme politique conservateur belge, expert en droit public international, ayant représenté les gouvernements libyen dans l’affaire de l’attentat de la Pan Am et soudanais dans l’affaire du génocide du Darfour, critique virulent de la conférence des Nations unies de Durban II, qu’il accuse d’avoir promu l’antisémitisme, les lois sur le blasphème et l’étouffement de la liberté d’expression. Chansay-Wilmotte est également président de La Chaîne verte, groupe de réflexion proposant sept mesures pour libérer la France de l’islamisation. Franck Vidalo, diplômé en stratégie et intelligence économique de l’École de guerre économique et en droit, Nicolas Sennels, psychologue danois, auteur d’une étude sur la criminalité des jeunes musulmans dans un centre pour mineurs à Copenhague, dont les conclusions, peu politiquement correctes, lui ont valu son licenciement. Complètent le panel Ghislaine Dumesnil, premier lanceur d’alerte à s’être insurgé contre la discrimination islamique envers les femmes au sein de la RATP, à qui des dits « islamistes » refusaient systématiquement de serrer la main et qui a réussi à mettre en échec la propagande de la RATP, Erwan Seznec, co-auteur du Livre noir des syndicats, ainsi que des experts en contre-terrorisme, dans les domaines des technologies de l’information et du piratage informatique.
Dans cet ouvrage, tous les aspects, y compris le coût économique, de la subversion islamique au sein des entreprises, fussent-elles publiques ou privées, sont abordés de manière exhaustive, factuelle et argumentée par de nombreux tableaux de synthèse, ainsi que les réponses juridiques à y apporter : de l’accommodement religieux à l’usage de la loi contre les employeurs, le micro-financement du djihad, le rôle redouté du CCIF « pour ses missions d’information et d’assistance juridique auprès des victimes supposées d’islamophobie ». La longue liste des revendications organisées y est énumérée, les menaces de violence et de terrorisme à l’encontre de ceux qui refusent de se plier aux revendications des représentants musulmans du personnel, études de cas à l’appui : multiplication des lieux de culte, subversion des principes de laïcité, de diversité et d’égalité, instrumentalisation de l’antiracisme, du Code du travail, le ramadan, la tenue vestimentaire, le halal, la ségrégation des genres, les contacts physiques, le prosélytisme, etc.
Autant de preuves venant conforter la dangerosité des revendications civiles, politiques et sociétales d’un islam conquérant, suivant à la lettre celles préconisées dans la Stratégie de l’action culturelle islamique à l’extérieur du monde islamique, adoptée lors du sommet de l’Organisation islamique pour l’éducation, la science et la culture (ISESCO – Qatar 2000) et guidées par un réseau mondial de groupes de défense généralement affiliés aux Frères musulmans dont le maître à penser, Youssef al-Qaradawi, nous avait déjà, et sans fausse pudeur, prévenus : « Avec vos lois démocratiques, nous vous coloniserons. Avec nos lois coraniques, nous vous dominerons. » À bon entendeur salut.
Pierre Mylestin
Tribune reprise de Boulevard Voltaire