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Bagatelles pour un massacre – Criminalité allogène

délinquance violences

Pour les éditorialistes et autres chroniqueurs des médias, « l’ensauvagement de la société » est un thème de débat. Pour les Français, et en l’occurrence les Franciliens, il est une réalité quotidienne de plus en plus insupportable. Jour après jour, les faits divers extrêmement violents se suivent et se ressemblent. Le profil de leurs auteurs aussi.

Ainsi, samedi, un touriste espagnol a été agressé au cutter rue de Rivoli par un Rom sous l’emprise de l’alcool. Blessé à la gorge, le touriste a été pris en charge par les secours et hospitalisé. Heureusement, ses jours ne sont pas en danger. Un simple différend à propos de l’utilisation d’un Vélib’ serait à l’origine de cette attaque qui n’est rien de moins qu’une tentative de meurtre. Plusieurs passants sont intervenus pour appréhender l’agresseur le temps que la police intervienne. L’homme d’origine roumaine a été interpellé par la police et placé en garde à vue.

C’est ensuite en Seine-et-Marne, dans le centre commercial de Claye-Souilly, que deux vendeurs en téléphonie ont été poignardés par un Sénégalais en situation irrégulière qui a été interpellé par les forces de l’ordre. L’une des deux victimes, âgée de 18 ans, a succombé à ses blessures. Le jeune homme venait d’obtenir son baccalauréat. La seconde victime, âgée elle de 20 ans, a été transportée à l’hôpital, dans un état grave. Selon les premiers éléments de l’enquête, le suspect, un homme de nationalité sénégalaise âgé de 62 ans, serait venu réclamer un remboursement à la suite d’un « différend commercial ». Confronté au refus des vendeurs, l’homme serait parti avant de revenir armé d’un couteau. Il a alors poignardé les deux vendeurs, et tenté de frapper une troisième personne. En situation irrégulière sur le sol français, comme tant d’autres, il serait également, comme il se doit, connu des services de police pour des affaires de trafic de stupéfiants.

La France n’en finit décidément plus de mesurer la « chance » que représente l’immigration.

L’effroyable répétition d’actes toujours plus barbares, commis pour des motifs totalement futiles et dérisoires, pourrait nous conduire à une forme de lassitude, nous poussant peu à peu à intégrer cette folie comme constituant un état « normal » et définitif auquel il faudrait se résigner. Pourtant, la violence endémique que nous subissons n’est pas une fatalité, elle est le produit de l’impuissance volontaire et des multiples démissions des politiques qui nous gouvernent depuis trop longtemps. Et si nous évoquons régulièrement dans nos colonnes ces faits divers aussi odieux que tragiques, ce n’est pas par voyeurisme malsain ou appétence macabre, mais pour que les victimes ordinaires ne soient pas oubliées, pas plus que les responsabilités de ceux qui nous ont conduits dans ce qui ressemble chaque jour davantage à un enfer, cette « France Orange mécanique » implacablement décrite par Laurent Obertone.

Xavier Eman

Article paru dans Présent daté du 12 juillet 2021

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