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Florian Philippot : « Je suis sidéré par ce que je viens d’entendre, c’est d’une violence inouïe »

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 réagit aux annonces d’ faites ce 12 juillet soir (vaccination obligatoire pour les professionnels au contact des personnes fragiles, pass sanitaire obligatoire dans les prochains jours pour accéder aux , aux cafés, aux trains, aux centres commerciaux, fin du remboursement des , dès septembre, pour inciter les gens à se faire vacciner…).

Le chef de l’État vient d’imposer le pass sanitaire et d’autres mesures liberticides. On vous imagine vent debout contre ces mesures.

Je suis sidéré par ce que je viens d’entendre, c’est d’une violence inouïe. L’extension du pass sanitaire aux trains, aux restaurants, aux centres commerciaux, aux hôpitaux, etc., c’est unique au monde. Il a également clairement dit qu’il y aurait la vaccination obligatoire pour certaines professions. La prochaine étape, ce sera pour tout le monde. Il y aura également une troisième dose au mois de septembre. Ceux qui disent, aujourd’hui, qu’on n’est pas dans une dictature, ce sont des sots. On est dans une dictature très violente.

J’ai vu, ce soir, non pas un président de la  mais un psychopathe. Son regard, ses annonces… J’ai vu un fou furieux, inquiétant et dangereux. Nous basculons dans autre chose. Je connais des gens très en colère, sidérés et en pleurs. Je leur dis : « Ne sombrez pas. »

Se faire vacciner pour faire reculer l’épidémie, ce n’est peut-être pas une mauvaise idée…

On parle maintenant d’une troisième dose, et pourquoi pas un abonnement vaccinal ? On nous avait promis l’inverse. Le 24 novembre dernier, Emmanuel  avait dit qu’il n’y aurait pas d’obligation vaccinale. On nous annonce, maintenant, une restriction sanitaire pour aller au restaurant ou prendre un train ou un bus.

Les gens qui trouvent cela normal sont comme la grenouille dans l’eau que l’on fait bouillir : ils ont été ramollis. C’est anormal et cela doit appeler à la plus vive résistance, par le boycott. Je n’ai rien contre les restaurateurs, mais tant pis, on n’ira plus. Et les restaurateurs se retourneront contre l’État, pour se débarrasser de ce pass sanitaire.

Pensez-vous que le Conseil constitutionnel pourrait s’opposer à cette décision ?

Ni le Conseil d’État ni le Conseil constitutionnel ne peuvent valider ne serait-ce qu’un dixième de ces annonces folles. Les principes les plus fondamentaux de liberté et d’égalité sont battus en brèche. Malheureusement, le Conseil constitutionnel et le Conseil d’État ont trahi, ces derniers mois. Mais il faudra tout de même les saisir. Normalement, ils devraient mettre cela à la poubelle, mais ils sont sous pression et sont plutôt enclins à valider ce que propose le pouvoir.

C’est au peuple français de se libérer par lui-même.

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