Nous nous enflammons pour la liberté ! | Feu de la liberté à Morschach
Le ton était tout autre dans la bouche du président de son parti, le conseiller aux États Marco Chiesa (UDC/TI). Parlant de la liberté chère aux Suisses, il a déclaré qu’elle se trouvait aujourd’hui dans les campagnes : «L’air de la ville rend libre, disait-on au Moyen Âge pour évoquer le fait de se libérer de contraintes. Depuis, la réalité est bien différente».
«Mépris et condescendance»
Selon lui, on trouve aujourd’hui dans les villes suisses «la gauche caviar et les moralisateurs verts, qui veulent dire à tous les autres habitants du pays comment penser et vivre». Ils «caressent les clandestins et les criminels dans le sens du poil» et ils «vivent dans leurs bulles, à l’écart de la réalité que vivent la plupart des gens dans ce pays. Ils considèrent la population rurale avec mépris et condescendance…»
Bref, le Tessinois déclare tout de go : «Nous déclarons la guerre à cette gauche moralisante et condescendante. Les villes qui mènent des politiques nuisibles pour notre pays et notre prospérité doivent être privées d’argent. Nous avons lancé diverses initiatives à cette fin. Par exemple, les municipalités qui tolèrent les clandestins sur leur territoire doivent payer tous les coûts engendrés par leur politique!»