Sur les réseaux sociaux, le compte @blackingbbc a osé, mi-juillet, lancer l’horrible phrase arguant « C’est pas un viol si elle est blanche » avec, en image d’illustration, un homme noir effectuant une pression violente sur une femme blanche…
Ce message initialement publié sur Instagram a été relayé, via capture d’écran sur Twitter et Facebook et, fatalement, l’affaire a eu une résonance compréhensible au regard de la haine qu’il véhicule.
Or, donc, l’agression sexuelle d’une femme blanche par un homme noir n’est pas considérée dans certains petits esprits comme un viol ?
Or, donc, le fantasme du besoin de réparation des Noirs induit le droit à l’agression, à l’humiliation, que dis-je, au crime ?
Or, donc, l’appel à la violence, au crime et au racisme peut être relayé sans que cela ne dérange les objecteurs de conscience professionnels, les féministes et autres associations communautaristes ?
On aurait voulu avoir les réactions de Marlène Schiappa, d’Élisabeth Moreno, de Caroline De Haas et de toute la smala fémino-gauchiste, mais on se contentera de la courageuse dénonciation faite par l’association Némésis, vous savez, ce collectif accusé d’accointances avec l’extrême droite car osant parler des agressions effectuées par les minorités…
Violer une femme, quelle que soit sa couleur, son origine ou autres, est un crime, en faire l’apologie l’est tout autant.
Le plus surprenant, dans cette affaire, est la passivité des réseaux sociaux, eux si prompts à sanctionner et suspendre des comptes de patriotes.