Ancien capitaine de gendarmerie, saint-cyrien, Alexandre Juving-Brunet en a gardé un parler franc et direct.
Aujourd'hui entrepreneur, il porte un regard engagé sur la vie publique de son pays, nourri de son passé et des antennes qu'il y conserve.
Pour lui, la clé de cette crise que nous traversons réside "dans la force publique" : il explique que les consciences des militaires et policiers sont "secouées" par ce qui se trame, mais que c'est la masse critique des mobilisations citoyennes qui permettra d'en sortir.
Alors que le Conseil constitutionnel décidera demain du sort du passe sanitaire, Emmanuel Macron a renouvelé des attaques dont il a le secret contre la frange "réfractaire" du peuple français, les qualifiant de "menace pour la démocratie" - des extraits de confidences qui doivent paraître demain dans Paris Match. Outré par ces propos qu'il juge irresponsables, analyste de la faillite démocratique dans laquelle nous nous débattons, sévère sur les "choix difficiles" dont se gargarise par avance le président alors qu'il n'en fait aucun pour des sujets brûlants comme la sécurité, Alexandre Juving-Brunet a relevé le défi, en mots pesés mais pas timorés :