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Véronique Lévy : Ce focus sur une pancarte n’engageant que son auteur ressemble à une manipulation politique

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Véronique Lévy, juive convertie au Christ, soeur de Bernard-Henri Lévy, réagit sur Facebook à la polémique entretenue par les médias et le gouvernement : une pancarte pour stigmatiser l’ensemble des opposants au passeport sanitaire :

L’« antisémitisme » de Cassandre Fristot, je ne le vois pas… Ma bannière à moi, c’est celle du Christ et de la France des miracles, née dans son baptême. Pas celle de l’énumération : liste républicaine d’une Terreur prochaine. Vaderetro, l’internationale cocarde et le bonnet phrygien !

Au risque d’être la petite note dissonante dans le concert du consensus organisant le lynchage médiatique contre cette nouvelle Cassandre, les noms cités sur son panneau de signalement et exposés à la vindicte populaire ne m’ont pas semblé viser les « juifs », loin de là ! Ferguson, Macron, Véran ou Klaus Schwab, le sont-ils ? Non. Pourquoi avoir énuméré ces patronymes, alors? Ils tissent, naïvement sans-doute, le « Qui » d’une Terreur planétaire, politique, médiatique et financière ordonnée à l’idéologie transhumaniste d’un futur Thermidor.

Je réalise avec tristesse, que les initiales BHL, étaient dessinées là aussi, sur cette pancarte de carton. Pourtant, mon frère n’est pas transhumaniste. Dans son avant-dernier livre, Ce virus qui rend fou, il s’était opposé à ce qu’il appelait déjà, « la dictature sanitaire ». Sans doute Cassandre a-t-elle retenu ses récentes déclarations caricaturant les manifestants contre le pass à prétexte sanitaire, sous l’acronyme, antivax.

Mais la propagande de guerre monte en épingle cette histoire d’écriteau et fait d’une souris, un éléphant pour occulter la « Bête de l’événement » qui vient : cette gouvernance mondiale semant la zizanie et l’isolement pour soumettre les peuples, en vue de l’avènement d’une civilisation d’identités conformes. Et uniformes… dont la norme serait le triage avoué sanitaire, mais à visée de contrôle social. Invasion soudaine d’un totalitarisme ordinaire pour une humanité sans aspérité. Un système implacable. Traçant les failles incognito ; effaçant le risque de la vie. Et de la liberté dont l’autre Nom est Dieu.

Une dystopie.

Cassandre Fristot a été désignée pour l’exemple, bouc émissaire de ce système qui permet pourtant à des sites antisémites, islamophobes et surtout antichrétiens, de prospérer dans les profondeurs du web, échappant aux algorithmes agents des réseaux virtuels. La haine est leurs fonds de commerce… La haine est leur beurre. Et l’argent de leur beurre. Ces sites cryptés, j’ose le croire, nourrissent l’art de la guerre de ceux dont la devise est : Diviser pour mieux anti-régner.

Cassandre Fristot a fait 48 heures de garde à vue. Pourquoi ? Parce qu’elle a dit QUI, ce “QUI” fait référence à un entretien entre un général à la retraite et un journaliste sur CNEWS tentant de le coincer au sujet d’une lettre évoquant « la communauté qui dirige les médias ». Communauté idéologique et financière. Point. Ce focus sur une pancarte n’engageant que son auteur ressemble à une manipulation politique. Le but inavouable est celui-ci : stigmatiser les millions de manifestants. Faire barrage à cet élan de solidarité nationale unissant dans ses rangs toutes les races, les religions et les partis, sous un même combat pour la vérité. Elle seule nous rendra libres.

Cassandre a été traitée de « sale race » par une internaute anonyme ; elle a été diffamée, accusée d’être une chanteuse posant sur des réseaux sociaux, mal coiffée d’une casquette de la Waffen SS… Mais ce n’était pas elle. Libération lui-même l’a avoué. Qui est-elle alors, Cassandre ? Une enseignante et une chrétienne discrète, engagée pour la France libre. Est-ce un crime d’aimer la France ? Je la défends… je défends le beau visage de Cassandre Fristot jeté au feu d’un bûcher monté à la hâte sur la place de Grève d’une cinquième république en sursis. Vitriolée peut-être parce qu’elle est belle. Sans-doute parce qu’elle est femme… Certains de ceux qui l’ont jugée sont de sa couleur politique, et qui pourtant n’est pas la mienne. Car je n’en aurai jamais qu’une : Le pourpre de la Royauté du Christ ! Le pourpre de Son Sang. Et de Son Sacré-Cœur.

Jésus, voyant venir à Lui Nathanaël, dit de lui : « Voici vraiment un Israélite, dans lequel il n’y a point de fraude. ». « D’où me connais-Tu? » lui dit Nathanaël. Jésus lui répondit : « Avant que Philippe t’appelât, quand tu étais sous le figuierJe t’ai vu. » (Jean 1, 47-48) Un juif qui ne confesse pas le Christ demeure inachevé. S’il est Chrétien, il s’accomplit… Il défend les « sans voix », pas Big-Pharma ! Sur le chemin de croix des hommes sans nom, martyrs exterminés et dont personne ne parle plus.

Sous le lys et la cendre de l’Histoire.

Cassandre passera en correctionnelle le 8 septembre pour des noms écrits sur un carton ; pas des dessins… Moins qu’un blasphème. Ce sera la fête de la Nativité de Notre-Dame. Dont le M, initiale de son prénom, grave un chemin de repentance et d’Espérance sur la tendre terre de la patrie.

Marie est la Couronne de la France où le cœur non consumé de sainte Jeanne d’Arc continue de battre.

Pour l’éternité.

Véronique Jeanne Lévy

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