Le billet de Patrick Parment
C’est toujours la même rengaine : dès qu’un problème surgit au nez et à la barbe du politique et notamment de nos gouvernants, la réponse trouvée la plus rapide c’est d’injecter de l’argent. Comme si l’argent pouvait tout résoudre ! Emmanuel Macron vient de tomber dans le panneau et nous prend pour des billes. Après un déplacement loufoque à Marseille, carnet de chèque en poche, alors que toutes les politiques de la ville ont échoué, rebelote cette fois-ci à Roubaix afin de nous dévoiler les conclusions d’un fumeux « Beauvau de la sécurité ». Les deux affaires sont liées car ce sont deux déplacements qui s’inscrivent dans le cadre de la campagne de l’élection présidentielle.
Alors que des milliards ont été investi dans une soi-disant politique de la ville où se cassèrent les dents l’escroc Bernard Tapie, où le blanchisseur Jean-Louis Borloo, les trafics de drogue et son corollaire la délinquance dans les banlieues n’ont jamais été aussi prospères.
Et Emmanuel Macron, qui a tout intérêt à cajoler la police à une époque où les faits divers s’allongent de jour en jour en corrélation directe avec une immigration incontrôlée et une justice laxiste, trouve le moyen de nous en remettre une louche.
Force est de constater que les moyens dont dispose la police sont pour le moins vétustes. Mais la solution face à l’insécurité qui règne dans ce pays, n’est pas de gonfler les effectifs mais de rendre efficaces les mesures qui existent – comme d’appliquer simplement la loi - et si les relations entre police et justice ne se heurtaient pas à une forte dose d’incompréhension. Le coup de balai n’est pas à mettre au sein de la police mais bien de la justice. Mais ce n’est pas avec Dupond-Lajoie-Moretti que les choses vont s’arranger. Sauf que le problème, in fine, est moins celui du ministre de la justice que celui du pouvoir qui décide de la politique à mener en la matière.
Et, c’est bien là que le problème majeur réside. Pas besoin d’être grand clerc pour affirmer que les maux de la société française sont, à 90%, liés à l’immigration sans oublier d’inclure évidemment tous les naturalisés d’hier et de demain. Aucun président depuis Giscard d’Estaing n’a anticipé les dégâts que provoquerait le laxisme migratoire et le regroupement familial. Ce qui a abouti à la situation dans laquelle nous sommes aujourd’hui : la destruction lente de tout ce qui constitue le tissu social français en matière de culture et de civilisation. Et au final, ce qui est en cause, c’est notre conception même de la démocratie que nos politiques bafouent, par lâcheté et veulerie, de jour en jour.
Car, on l’aura bien compris, le problème est politique et relève d’une conception que l’on se fait de la France et des Français de souche, faut-il le préciser. Et dans ce marigot où baignent intellos des cavernes et politiciens abonnés aux droits de l’homme, le clair langage d’un Eric Zemmour fout la trouille à tout ce petit monde qui œuvre à notre disparition. Car c’est bien de cela qu’il s’agit. Les Français décideront-ils enfin à redresser la tête !