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Autorités climatiques :

En France, l'autorité est détenue par Météo France qui contrôle le Centre national de recherche en météorologie (CNRM), lequel dépend de l'Ecole nationale de la météorologie, à Toulouse. Le centre regroupe un réseau de 171 stations synoptiques (ensemble de stations et de centres départementaux de mesures de paramètres climatiques-les relevés). Il regroupe aussi un réseau climatique d'état (RCE) d'environ 4 000 postes (tenus par des bénévoles).

Au centre, on précise que l'on ne peut prévoir «la météo» qu'à J+7, c'est-à-dire sur sept jours et que les «prévisions» à plusieurs jours, mois, années ne sont que des extrapolations. Le modèle de climat français, qui étudie par exemple l'effet de serre, est appelé Arpège-climat ; c'est un modèle fondé sur le modèle global, au sens prévisions du globe. Le Laboratoire de météorologie dynamique (LMO) qui appartient à Polytechnique Palaiseau collabore avec Arpège-climat. Le LMO de l'Ecole Normale Supérieure de Paris-Jussieu, possède un laboratoire «expérimental» qui effectue des recherches à partir de données achetées au service central d'exploitation de la météo de Météo France.

Au niveau mondial, chaque nation ou presque possède un centre de météorologie, mais seulement une dizaine de laboratoires élaborent des modèles de «prévisions climatiques». Les ordinateurs ultra-perfectionnés sont aussi ultra-coûteux : 206,5 millions de francs. Une vingtaine de personnes travaillent dans chaque centre. 178 nations sont rattachées à l'OMM.

National Hebdo du 4 au 10 décembre 1997

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