Après la dissolution, en novembre 2020, du Collectif contre l’islamophobie en France (CCIF), accusé d’être une officine islamiste œuvrant contre la République, c’est l’association Coordination contre le racisme et l’islamophobie (CRI) qui a été dissoute en Conseil des ministres, le 20 octobre dernier.
À quelques mois de l’élection présidentielle, le gouvernement a décidé de sortir la tête du sable pour sanctionner les dangereux agissements du CRI, comme il s’est subitement réveillé récemment pour interdire l’infernale Ligue de défense noire africaine après des années d’impunité.
Frère siamois du CCIF, le groupe d’activistes islamistes de la CRI a bénéficié pendant trop longtemps d’une grande tolérance. En effet, depuis sa création en 2008, cette association avait multiplié les outrances et les appels à la haine par la diffusion de messages antisémites, la légitimation du djihad armé et la justification des attentats terroristes.
Les associations CRI et CCIF ont été les chevilles ouvrières de la propagande islamiste au lendemain de l’affaire du voile au conseil régional de Bourgogne-Franche-Comté, le 11 octobre 2019. En effet, si le CCIF a assuré le monopole de la communication et de la défense de l’accompagnatrice scolaire voilée, le CRI a notamment été à la manœuvre pour organiser une manifestation devant les studios de CNews avec un discours nauséabond de son fondateur, fiché S, Abdelaziz Chaambi :
« Ils ont fabriqué un monstre et ce monstre-là, c’est un ogre. Quand il mange des choses avariées, je caractérise ça par une bête immonde. Quand elle est nourrie de nourriture avariée, elle nous chie sur la gueule. Quand elle mange de la nourriture franco-française, elle nous chie des Caroline Fourest, des Bruckner, des Praud, des Zemmour, des Morano, des Rioufol, des Clavreul, des Bouvet, des Odoul, des Galzi, etc. Et quand ce monstre mange du couscous ou de la harissa il nous chie des Zhora Bitan, des Fadila Mehal, des Lydia Guirous, des Zineb El Rhazoui et des Sifaoui. »
D’Edwy Plenel à Rokhaya Diallo, de Danièle Obono à Omar Sy, en passant par Mathieu Kassovitz, de l’extrême gauche aux membres du show-biz, sans oublier l’ensemble des médias bien-pensants, tous ont relayé cette chasse aux sorcières « islamophobes ».
Deux ans après cette polémique, la vérité est enfin dévoilée. L’accompagnatrice scolaire, défendue et encensée par la presse et des politiques aussi complaisants que larmoyants, était bien une militante de l’islam politique encadrée et instrumentalisée par des officines islamistes œuvrant contre la République.
En définitive, ces dissolutions successives viennent me donner raison.
Le combat contre l’islamisme continue et j’y mettrai toute mon énergie.
Julien Odoul