Vu sur MPI par Francesca de Villasmundo
Build back better, Reconstruire mieux, est le cri de ralliement trompeur des « messianistes apocalyptiques » de Davos, théoriciens du Great Reset, cette soviétisation soft du monde. Sans scrupules, ces milliardaires et propriétaires, ces capitalistes thuriféraires du libre-échange sans contrainte et du village global planétaire, désireux de construire un monde où la vie privée elle-même sera obsolète, partent à l’assaut de la maison individuelle, celle des autres, afin de répondre à une sacro-sainte injonction environnementale qu’ils ont eux-mêmes échafaudée et aux besoins sociaux de l’humanité.
En janvier dernier The Economist, propriété des Rothschild et Elkann, publiait un numéro spécial qui dénonçait l’accession à la propriété comme la plus grande erreur de politique économique de l’Occident. C’est une obsession, -des petits bourgeois et des classes populaires-, qui sape la croissance, l’équité et la confiance du public dans le capitalisme…. pernicieux est le dysfonctionnement rampant que le logement a créé au fil des décennies : des villes dynamiques sans espace pour se développer ; des propriétaires âgés vivant dans des maisons à moitié vides désireux de protéger leur vue de la fenêtre ; et une génération de jeunes qui ne peuvent pas facilement se permettre de louer ou d’acheter et croient que le capitalisme les a trahis… Depuis, les discours politiques contre la maison individuelle se sont multipliés, dans la bouche des marionnettes accréditées par le Forum de Davos, de Mme Wargon, le ministre du logement français, au Premier ministre espagnol Sanchez…
Sans surprise, El papa argentin, au logiciel idéologique communiste tout en étant à la solde des capitalistes de Davos, faisant de la lutte des classes l’Alpha et l’Omega de son discours social, et nommé « Guide moral » de la fondation Rothschild, ce qui en dit long sur ses accointances avec les puissants mondialistes ces faux philanthropes de l’humanité, les rejoint sur ce thème, les devance même. En novembre 2020, dans une réflexion adressée aux juges d’Amérique et d’Afrique qui traitent des droits sociaux, il écrivait « que la tradition chrétienne n’a jamais reconnu comme absolu et intouchable le droit à la propriété privée et a toujours souligné la fonction sociale de chacune de ses formes » et ajoutait :
« Le droit de propriété est un droit naturel secondaire dérivé du droit que chacun possède, né du destin universel des biens créés ».
Pour lui, « il n’y a pas de justice sociale qui puisse être fondée sur l’inégalité, ce qui implique la concentration des richesses. »
Le droit à la propriété, « position, qui est celle du monde latin depuis des siècles, commente le blog Geopolitique profonde, ne semble même plus être partagée par le pape « New Age » François, qui depuis quelques mois, travaille de manière active, en partenariat avec Mme Lynn Forester De Rothschild, fondatrice du Council for Inclusive Capitalism, (Conseil pour le capitalisme inclusif) à faire comprendre à l’opinion publique mondiale qu’il est maintenant urgent d’instaurer un « système économique juste, digne de confiance et capable de relever les défis les plus profonds auxquels l’humanité est confrontée », sous-entendu : un système économique malthusien prenant en compte la terrible et frauduleuse question écologique. »
« Il assez cocasse, continue-t-il, de voir le successeur de Saint-Pierre s’associer avec les PDG d’Allianz, de Bank of America, BP, Dupont, Estée Lauder, EY, The Ford Foundation, Mastercard, The Rockefeller Foundation, pour sauver le monde de la destruction… » alors que « par le plan d’asservissement du Grand Reset, il s’agit de sacraliser la propriété absolue d’un tout petit nombre d’individus face à l’anéantissement de la propriété pour la majorité. La crise Covidienne puis le Great Reset vont ainsi remettre en cause de manière radicale les visions classiques du droit de propriété. »
Il est bon de rappeler, face à la doctrine sociale bergogliene, fruit d’une vision marxiste des rapports sociaux (l’attaque contre la propriété privée étant l’épine dorsale même du communisme) et d’un messianisme écologique à relents malthusiens, les conceptions doctrinales de l’Église catholique qui a toujours respecté la propriété, sans pour autant la sacraliser de manière excessive. Ainsi, le Pape Léon XIII expliquait encore au début du XXe siècle :
« Il est incontestable que, quand un homme s’engage dans un travail rémunérateur, la raison et la motivation qui le poussent à son travail est d’en obtenir la propriété et de la tenir par la suite comme son propre bien. »