Un communiqué de l’Alvarium :
Nous venons d’apprendre par le compte twitter du ministre de l’intérieur Gérald Darmanin qu’une procédure de dissolution avait été engagée contre l’Alvarium.
Que faire ? Que penser ? Que dire ?
Déjà rétablir les faits, il y a l’Alvarium et la caricature qu’en ont produit des journalistes, militants d’extrême gauche (Josué Jean Bart, Emeric Evain, Maël Fabre, Maxime Macé, Pierre Plotu…).
L’extrême gauche, constituée essentiellement par une minorité de boomers vivant dans le ressentiment permanent et quelques uns de leurs enfants ayant succombé au lavage de cerveau parental, ne supporte pas l’Alvarium.
Pourquoi ? Parce que voir de très nombreux jeunes, beaux, intelligents, intègres rappeler par leurs paroles et leurs actes qu’il est impératif de s’occuper des nôtres avant les autres, que notre lien à nos racines est vital et essentiel, et que la solidarité communautaire est le seul mode de vie durable pour résister à la déshumanisation qui vient, leur est tout simplement insupportable. Alors pour lutter contre ce qu’on ne peut pas supporter, on calomnie, on défigure, on salit, on harcèle, on dénonce, on caricature, on attaque, on violente, on insulte.
Depuis sa fondation l’Alvarium essuie avec le plus grand sang-froid les attaques quotidiennes de l’extrême gauche, dénonciations publiques des militants à leurs employeurs suivies de licenciements par peur du politiquement incorrect, tombes familiales profanées, local tagué, sali, recouvert d’urines, menaces personnelles, harcèlement.
Comme le but de l’Alvarium est de rebâtir un peuple et une civilisation et non de s’attaquer à qui que ce soit, ses partisans n’ont jamais porté de l’attention à toutes ces attaques, ils n’ont pas cherché à y répondre ni même à porter plainte. La seule règle a toujours été de se défendre lorsqu’on est attaqué physiquement ou lorsque des plus faibles sont menacés. Toutes les soit-disant accusations de violence ont eu lieu dans ce contexte. Aucune attaque n’a jamais été menée par l’Alvarium. Les militants de l’Alvarium ont même de l’humour et ont souvent parodié les calomnies des journalistes militants.
Cette dissolution qui n’est pas la première, souvenons-nous de Génération Identitaire, vient confirmer le fait qu’il y a dorénavant en France des crimes de pensée. Certes ce n’est pas nouveau, la République Française a toujours eu tendance à idéologiser tout débat en divisant les Français en deux camps, en créant des ennemis intérieurs… mais un certain nombre de principes juridiques pouvaient encore laisser penser que le pluralisme, la liberté d’expression et la tolérance subsistaient malgré tout, de manière infime, résiduelle. Aujourd’hui c’est absolument fini.
Il est interdit de penser en France que notre héritage civilisationnel mérite d’être respecté et honoré, transmis aux générations futures, que notre peuple a une identité, que l’immigration dissout la société en communautés ethniques antagonistes, que la société de consommation pourrit l’humanité, que la mentalité du capitalisme individualiste et court-termiste produit de plus en plus d’injustices et de désastres écologiques. Maintenant vous n’aurez plus du tout, du tout, le droit de penser différemment de la pensée officielle du gouvernement. Alors s’il est interdit de penser différemment, imaginez ce qu’implique le fait de vivre différemment. Tout cela implique déjà aujourd’hui l’illégalité, le séparatisme.
Pourquoi le ministre de l’intérieur agit-il ainsi ? Sans doute pour des impératifs de communication liés à la campagne présidentielle, pour donner des gages à l’extrême gauche, pour conserver le « en même temps » macronien et dissoudre demain une organisation islamique, ou l’inverse, dissoudre une association musulmane pour plus facilement dissoudre après-demain une association française et catholique.
Ce dont ils semblent ne pas se rendre compte c’est que l’Alvarium, plutôt que d’inciter à la violence, la canalise. Combien de jeunes Français sensibles aux injustices que subit leur pays ont envie de laisser exploser leur colère ? S’ils ne le font pas c’est d’abord parce que la société neutralise la virilité des jeunes Européens mais aussi parce que des mouvements comme l’Alvarium savent transformer une colère en quelque chose de constructif : maraudes, nettoyages d’espaces publics, cercles culinaires, culturels, littéraires, artistiques, solidarité communautaire, formation…
Que faire ? Il importe de clamer haut et fort la vérité ! Non, l’Alvarium ne correspond aucunement aux caricatures médiatiques et gouvernementales. Tout cela n’est qu’un tissu de mensonges. Les militants de l’Alvarium sont des jeunes femmes et des jeunes hommes généreux, souriants, courageux, bons, sérieux, travailleurs, intelligents, cultivés, serviables… Ce sont de futurs pères et mères de familles, certains parmi eux sont même entrés au séminaire pour devenir prêtre. L’Alvarium, c’est un concentré de la meilleure jeunesse du pays. Ce ne sont même pas de petits bourgeois politicards qui essayeraient de faire une carrière et de vivre de la politique. Ce sont tous des étudiants ou de jeunes travailleurs humbles et honnêtes. Certains sont des bourgeois, d’autres des fils d’ouvriers ou d’artisans, d’autres encore sont fils d’immigrés.
Ensuite il faut préparer l’avenir. Certes on ne dissout pas des idées, mais une dissolution a quand même des conséquences pratiques pénibles. Vous n’aurez plus le droit de militer avec le même objet social, avec les mêmes dirigeants, avec le même noyau militant ni avec les mêmes méthodes. Tout est à reconstruire : locaux, communication, finances…
Faut-il recommencer exactement la même chose ? Cela serait peut-être une erreur car de toute façon nous serions amenés à être dissous de nouveau dès que le mouvement gagnerait en ampleur. Faut-il faire des petites choses cachées ? Peut-être pas non plus car c’est le meilleur moyen de disparaître totalement. Il faut réfléchir à une nouvelle manière d’exister en créant de véritables poches de résistance face à la dictature. Il faut se rendre tout simplement moins dépendant de l’Etat, des banques et des réseaux sociaux et pour cela il faut donc recréer des liens de proximité réels loin des villes et de la surveillance étatique.