Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Le voile islamique financé par l’Union Européenne

1219505972.jpg

Francis Bergeron

Remplacez maintenant le port ostentatoire d’un crucifix par le port du voile islamique. Les réactions (du moins dans les médias du service public) se répartiraient entre celles combattant la « fausse nouvelle islamophobe propagée par les complotistes et extrémistes » et celles se félicitant d’une « initiative qui facilitera l’intégration »... Ce n’est malheureusement pas une fausse nouvelle. Cette aberrante décision a été prise par l’Union européenne au nom de « la lutte contre la haine ».

L’information est d’abord restée discrète, mais elle commence à filtrer. L’hebdomadaire Marianne y a consacré une enquête publiée le 3 novembre. De nom- breux politiques, notamment français se sont interrogés : qui se cache derrière cette campagne pro-voile islamique ? Le « Forum of European Muslim Youth and Student Organisations (FEMYSO) » et l’« European Forum of Muslim Women » (EFMW), deux organisations très liées – quoi qu’elles en disent – à l’UOIE et aux Frères musulmans, des fanatiques islamistes. Ce qui suscite immédiatement une autre question : comment l’UE a-t-elle pu prendre une telle décision ? Depuis lors, les réseaux sociaux enregistrent des milliers de messages de protestation, d’indignation ou... d’incrédulité.

La campagne de l’UE se veut une campagne contre les prises de position anti-islamiques, considérées comme racistes. C’est le département du Conseil de l’Europe dédié à la lutte contre les discriminations qui l’a décidée. Elle est menée sous forme de photos et de vidéos qui représentent des jeunes femmes musulmanes portant le voile islamique, le hijab. Et les images sont accompagnées de slogans : « Mon hijab, mon choix », « Apportez de la joie, acceptez le hijab », ou encore « La beauté se trouve dans la diversité comme la liberté dans le hijab ».

Les visuels restent accessibles sur le site du Conseil de l’Europe

F.-X. Bellamy est monté au créneau. Eric Zemmour aussi : « L’islam est l’ennemi de la liberté. Cette cam- pagne est l’ennemie de la vérité. » De même Marine Le Pen, qui parle d’une « communication européenne scandaleuse et indécente ». Nicolas Dupont-Aignan, Rossignol (PS), Valls, Attal (LREM), Pécresse, Ciotti (LR) vont dans le même sens. Les tweets de propagande islamiste ont été retirés, mais les visuels restent accessibles sur le site du Conseil de l’Europe.

Dans son enquête, Marianne note que « le Conseil de l’Europe est une organisation assez faible », ce qui facilite une pénétration par les réseaux islamistes, au nom d’une lutte contre le prétendu « racisme antimusulman ». Ces réseaux extrémistes ont leurs entrées, instrumentalisant le Conseil. En 2011, ils avaient même réussi à y faire inviter l’islamiste et accessoirement violeur récidiviste Tariq Ramadan.

En toute logique, les fonctionnaires du Conseil de l’Europe responsables de ce fiasco auraient dû dé- missionner, et l’opération aurait dû être arrêtée immédiatement. Il n’en est rien. « Nous allons réfléchir à une meilleure présentation de ce projet », a expliqué l’un des organisateurs, tandis que Bruno Retailleau (LR) considère à juste titre que le Conseil de l’Europe promeut « désormais ouvertement la soumission aux mœurs islamistes ».

Source : Présent 5/11/2021

http://synthesenationale.hautetfort.com/

Les commentaires sont fermés.