Patrick Jardin refuse encore aujourd’hui toute forme d’oubli ou de pardon. Encore moins de réconciliation. Le 13 novembre 2015, 90 personnes sont assassinées au Bataclan, à Paris. Parmi les victimes, sa fille Nathalie, régisseuse lumière dans la salle de concert.
Patrick Jardin dit ne plus rien avoir à perdre et livre ses vérités devant les caméras de Sputnik. Quitte à dénoter face à la morale post-Bataclan et à d’autres proches de victimes, comme Antoine Leiris, auteur d’un texte publié sur Facebook quelques jours après l’attentat, intitulé «Vous n’aurez pas ma haine». Partick Jardin a d’ailleurs accusé par le quotidien Le Monde d’être «enfermé dans sa haine». La colère d’un père meurtri est-elle devenue incompréhensible ?