Marion Maréchal était invitée de Sud Radio hier. Voici quelques citations mais l’émission à réécouter ci-dessous :
Le parcours de Valerie Pecresse reflète une forme d’incohérence et d’inconsistance. Elle avait appelé sans scrupules à voter pour Macron face à Marine Le Pen en 2017 et elle le refera en 2022 (…)
Si Eric Ciotti avait été le candidat investi des LR, j’aurais pu élargir cet appel pour une candidature unique à lui. Chacun est un peu prisonnier des postures de son Parti mais quand on regarde sur le moyen terme, il n’y a rien d’incohérent (…)
Si Éric Zemmour est candidat c’est qu’il y avait manifestement un vide, une envie, un besoin des électeurs qui ne se retrouvent ni dans Marine Le Pen ni dans LR (…)
Quand vous vous baladez à Barbès vous ne dites pas diantre je suis bouleversé mais plutôt diantre ma culture française est remplacée par d’autres cultures étrangères (…)
Je ne dis pas que la réforme constitutionnelle sur la question migratoire est inutile mais elle est insuffisante au regard du droit international et européen
Il est à noter qu’une proche de Marion Maréchal a rejoint Eric Zemmour lors du premier grand meeting à Villepinte. Il s’agit d’Agnès Marion, mère de famille et militante au FN puis au RN depuis de longues années. Elle faisait partie des cadres qui, à défaut d’avoir été purgés, avaient été écartée de certaines responsabilité du fait de cette proximité idéologique avec la ligne Marion Maréchal :
L’ex-délégué départemental du Rassemblement national dans le Rhône, Antoine Mellies, a été suspendu du parti pour un an à l’issue d’une convocation disciplinaire la semaine dernière. « Je suis atterré », a déclaré l’élu régional mardi (…) Antoine Mellies a été entendu le 27 octobre par la commission des conflits du parti avec une autre élue régionale du RN, Agnès Marion. Cette dernière a reçu un avertissement dans cette affaire qui a servi de « prétexte » pour régler des comptes, selon des sources internes au parti à Lyon (…)
Le parti reprochait officiellement aux mis en cause d’avoir maintenu, comme tête de liste d’arrondissement aux municipales à Lyon, un avocat qui fut candidat aux législatives en 2017, dans le Rhône, sous l’étiquette des « comités Jeanne » lancés par Jean-Marie Le Pen. De quoi « déstabiliser le mouvement », selon leurs détracteurs.